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Norvège (1998-1999): Le gouvernement contraint aux concessions

Publié le 20/09/2020

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« La longévité du gouvernement du Premier ministre chrétien-populaire Kjell Magne Bondevik a sans doute été l'élément dominant de l'année 1998-1999.

La coalition centriste au pouvoir ne bénéficiait, en effet, que de 42 des 165 sièges du Stortinget, le Parlement.

La première menace a été la surchauffe de l'économie après les augmentations de salaires: 6,25 % (secteurs public et privé) en 1998 et 4,5 % négociés pour 1999.

Même LO (Landsorganisasjonen), la confédération syndicale, a admis par la suite que l'accord avait été trop libéral.

Puis, acculé par la chute du prix du pétrole - la Norvège est le deuxième exportateur mondial derrière l'Arabie saoudite -, K.

M.

Bondevik s'est trouvé en si grande difficulté, à la veille de boucler son budget, qu'il en a fait une dépression nerveuse.

Il s'est ainsi retiré des affaires pendant plus de trois semaines en septembre 1998. Par la suite, son budget n'a pu passer qu'avec le soutien du Parti conservateur et du Parti du progrès, la frange populiste et anti-réfugiés de la droite norvégienne.

S'il a dû faire des concessions sur l'ampleur des réductions fiscales souhaitées (1 milliard de dollars au lieu d'1,2 milliard), il a pu sauver son projet d'allocation familiale...

ainsi que son poste.

Au printemps 1999, la couronne avait retrouvé son niveau d'avant la crise de l'été 1998. Côté "or noir", le portefeuille en actions et obligations internationales du Fonds du pétrole s'élevait à 172,1 milliards de couronnes, fin mars 1999.

La Norvège s'est aussi résignée à suivre le mot d'ordre de l'OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) en réduisant sa production (passée de 3,4 à 3 millions de barils par jour). Autre effet des turbulences pétrolières, la relance du débat sur une éventuelle adhésion à l'Union européenne (UE) et sur le rattachement de la couronne à l'euro.

Le gouvernement, plutôt hostile à cette perspective, a dû envisager, sous la pression du Parlement, de faire des concessions aux partisans de l'UE. Ainsi en allait-il de la directive européenne sur les contrôles vétérinaires ou du "feu vert" à l'adhésion de la Norvège à l'espace Schengen. La Norvège a également connu un débat houleux sur la maison royale (devis de la restauration du château dépassé au moins de cinq fois).

Dans un pays où l'on souhaite volontiers que la famille royale garde un profil discret, les goûts de luxe de la reine Sonja ont heurté de nombreux Norvégiens. Toutes ces turbulences n'ont pas empêché la Norvège de poursuivre, en dépit des réserves internationales, la chasse au phoque en mars 1999 (deux bateaux sont partis, correspondant à un quota d'environ 30 000 phoques) et la chasse à la baleine en mai (36 chalutiers se partagent un quota de 753 petits rorquals).. »

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