Databac

Turquie (1998-1999) Une année de forts remous

Publié le 27/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Turquie (1998-1999) Une année de forts remous. Ce document contient 621 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« Turquie (1998-1999) Une année de forts remous Les événements de 1997 et 1998 ont éclairé le rôle exercé par l'armée dans la vie politique, par le biais du Conseil national de sécurité (MGK) ; sous cette pression ("recommandations" du 28 février 1997), le gouvernement de coalition dirigé par Necmettin Erbakan (Refah, islamiste) et Tansu Çiller (Parti de la juste voie, DYP, centre droit) avait dû démissionner en juin 1997, après un an d'exercice du pouvoir.

En juillet, Mesut Yilmaz (Parti de la mère patrie, ANAP, centre droit) avait formé une coalition avec le Parti démocratique de gauche (DSP) de Bülent Ecevit et le Parti démocratique de la Turquie (DTP) d'Hüsamettin Cindoruk .

Accusé d'avoir voulu attenter à la laïcité, le Refah a été interdit le 22 février 1998 et ses dirigeants exclus de la vie politique pour une durée de cinq ans; la répression des mouvements se réclamant de l'islamisme s'est aggravée (7 500 interpellations en 1997 et 1998) et le contrôle sur l'enseignement s'est accru.

En réaction, les manifestations contre l'interdiction du voile islamique dans les établissements d'enseignement n'ont connu aucune interruption, prenant le tour d'une défense plus globale des libertés individuelles. Majoritaire au Parlement dès mars 1998, le Parti de la vertu (Fazilet - FP -, dirigé par Recai Kutant) a été constitué en remplacement du Refah.

Mais la répression s'est accrue: le maire d'Istanbul, Recep T.

Erdogan, a été condamné (avril 1998) et incarcéré pour quatre mois (mars 1999).

Les dirigeants en place ont critiqué le rôle de l'armée et sa vision du "danger islamiste", mais ont dû s'y soumettre.

Les difficultés politiques ont amené l'Assemblée à approuver, en juillet 1998, la tenue d'élections générales anticipées en avril 1999, et le président Demirel a déclaré que l'État "agirait" en cas de victoire du Fazilet. Les liens entre l'État, la mafia et l'extrême droite, révélés en novembre 1996, ont conduit à l'inculpation d'un ancien ministre de l'Intérieur et à la démission d'un ministre d'État.

Une affaire frauduleuse impliquant M.

Yilmaz a provoqué la censure de son gouvernement le 25 novembre 1998.

Après une longue période de flottement, B.

Ecevit, considéré comme intègre, a formé le 11 janvier 1999 un gouvernement DSP (gauche nationaliste). Internationalisation de la question kurde Depuis 1984, le conflit qui oppose dans le Sud-Est l'armée au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a provoqué la mort d'environ 30 000 personnes.

A partir de mars 1995, les offensives de l'armée contre les camps du PKK au nord de l'Irak se sont succédé; en 1998, l'armée affirmait contrôler la situation, et le PKK n'avait pas réussi à s'implanter durablement hors du Sud-Est.

La région demeurait toutefois soumise à un régime d'exception et à la violence. En 1998, la question kurde a connu un retentissement à l'échelle internationale: en janvier, une vague migratoire vers l'Italie a inquiété l'Europe.

Le 13 avril, Semdin Sakik, "numéro deux" du PKK, a été enlevé en Irak par un commando turc. La Turquie a menacé la Syrie, qui abritait le leader du PKK, Abdullah Öcalan, et. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles