synthèse sur la vérité
Publié le 18/05/2021
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«
Synthèse : La vérité
La vérité pose tout d’abord une distinction entre ce qui est su et
ce que l’on ne peut savoir .
Les Hommes voient la force comme
un bien, ce qui les éloigne de la véritable Idée du Bien.
A
travers l’allégorie de la caverne, dans le Livre VII de République ,
Platon présente par une image, la situation initiale de tous, celle
de l’illusion .
En effet, gouvernés par autre chose que l’Idée du
Bien, les hommes prennent pour réel que ce qu’ils voient, ce qui
est loin de la réalité, les empêchant d’atteindre la vérité.
Mais
puisque l’Homme n’est pas d’emblée capable de vérité, il doit
faire un travail sur soi, par l’éducation ( paideia en grec ) car
tout se fait par la connaissance.
Dans le Phédon , à travers la conversation de Socrate et
Simmias, Platon décrit la vérité sous une forme de
réminiscence .
C’est la confrontation entre la parole adressée et
ce que nous savions déjà au fond, qui éveille en nous une
expérience déjà vécue ( aléthèia ).
Les grandeurs
d’établissement sont les conventions créées par les hommes,
issues du fruit de leur imagination, c’est-à-dire de leur idée
imparfaite du bien.
Pascal établit deux niveaux supérieurs aux
grandeurs d’établissement ; les grandeurs naturelles et la
charité et présente la charité comme le niveau se rapprochant
parfaitement de l’Idée du Bien.
Pascal désigne alors Dieu
comme le roi de la charité, car Il est le seul capable d’aimer
sans conditions (« Aussi indifférent des qualités de l’être-
humain que la lumière du Soleil est indifférente à ce qu’elle
éclaire.
»)
La Dialectique de Platon repose sur le plus haut degré de savoir
et s’appuie donc sur la science , c’est-à-dire, la connaissance du
nécessaire et du général, qui est anhypothétique (= qui ne
laisse aucune hypothèse derrière soi).
Mais la Dialectique
d’Aristote rompt complètement avec cette conception, et
repose au contraire sur le savoir du vraisemblable .
Aristote
éclaire le fait que tout ne peut être nécessaire et général car il y
a de la contingence (= ce qui peut ne pas être, donc contraire
de la nécessité ), et l’existence humaine est constamment
heurtée au particulier .
Il introduit donc un raisonnement par
illusion : le syllogisme (Aristote, Seconds Analytiques ), qui est.
»
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