Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
Publié le 01/06/2021
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«
Aimy Suis-je ce que j’ai conscience d’être?
Gsell
707
La conscience consiste à acquérir la connaissance immédiate de sa propre activité
psychique.
Nous savons de multiple choses sur notre manière de fonctionner, que cela relève de nos
actes ou de nos états.
C’est grâce à celle-ci que nous avons conscience de l’existence de nos
sentiments, nos diverses pensées, de notre intelligence et que nous pouvons ensuite les étudier afin
de les interpréter et mieux nous connaître.
Est-ce que l’interprétation de notre conscience est la
bonne? N’aurions nous pas conscience que d’une infime partie de ce que nous sommes? Sommes
nous réellement ce que nous avons conscience d’être?
I) Je suis parce que j’ai conscience.
La conscience est preuve d’une existence; elle représente l’interprétation des facteurs extérieurs.
Elle réduit l’existence de l’Homme à ce qui l’entoure, ce qu’il voit, ce qu’il sent, ainsi que ce qu’il
vit.
Elle reflète notre vécu et nous donne une perception de ce qui nous entoure, ce que nous
côtoyons jour après jour et que nous devons étudier.
Mais il y a également celle qui nous aide
intérieurement à comprendre les faits psychologiques.
Ce qu’est le bien le mal et avoir une notion
de tout cela afin d’avoir une base et pouvoir juger nos propres pensées et désirs.
Elle fait de l’homme un être capable de penser le monde.
Nous connaissons grâce à celle-ci la vertu,
les vices, et nos pulsions.
La conscience est ainsi une traduction de ce que nous sommes et de ce
que nous pensons.
Cependant notre image n’est peut être pas exacte, étant fondée sur ce que nous connaissons, notre
image est formée de deux parties, l’image de ce que nous connaissons de nous et celle que nous
ignorons.
Nos capacités sont estimées sur ce que l’on a vécu que ce soit intellectuelle ou physique.
Nous représentons nos limites d’après nos expériences.
Nous nous estimons donc incapable de faire
des choses parce que celles-ci nous demandent beaucoup plus de ressources que l’expérience
précédente.
Mais comme tout ce qui nous entoure, nous avons un aspect caché, une partie qui reste
mystérieuse et inconnue tant que nous l’avons pas explorer.
Nous sommes donc plus que ce que
nous pensons être.
2) Une existence déterminer par les autres
Notre image dépend du monde qui nous entoure.
Nous nous voyons à travers les autres.
Nous nous
jugeons avec ce que nous connaissons et ce qui est considéré comme «normal».
La société impose
des normes à tout citoyen une façon de penser de s’habiller, d’agir.
Tout est jugé par les autres et
nous reflètent donc dans leur jugement, nous nous imposons donc ensuite une norme et des limites.
Nous apprenons à réfléchir selon des standards et n’exposons nos propres idées que rarement de
peur d’être incompris ou même qualifié de fou.
A force de respecter ces normes nous finissons par
devenir ce que nous reflétons et ne nous connaissons qu’en surface.
Mais en grandissant notre
personnalité s’affirme, nous apprenons à nous connaître réellement.
Nous nous rendons compte que ce que nous pensions être n’est donc qu’une partie de ce que nous
sommes.
Cependant nos actes ne reflètent pas forcément nos désirs et nos pensées car nous avons
une certaine vision imposée du bien, du mal et de nos devoirs ce qui peut mettre de côté un aspect
de notre personnalité.
A cause de nos barrières physiques et psychiques nous ne pouvons donc pas
nous révéler entièrement..
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