La conscience (fiche de révision) - philo

« La conscience -Le mot conscience vient de cum et scientia qui signifient « savoir avec », et constitue la connaissance directe qu’un individu peut avoir de ses pensées et de ses actes. -Conscience morale : Distinguer le bien du mal -La conscience de soi différencie l’homme de l’animal, qui ne pourrait pas dire « je ». « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivant sur terre ».

Kant -Kant montre qu’elle s’acquiert en grandissant.

En effet, l’enfant est au départ incapable d’employer la première personne pour se désigner. Lorsqu’il y parvient, c’est qu’il a enfin conscience de soi. -«L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant » Pascal. -« Je pense donc je suis » (cogito ergo sum) Descartes.

Si j’applique le doute méthodique, et que je remets en question la propre existence de ma conscience, alors je doute, donc je pense.

On voit donc clairement que la conscience de soi est une certitude absolue. Selon Descartes, le monde extérieur n’est pas nécessaire à la conscience de soi.

Le sujet peut se saisir comme conscience par une simple introspection (l’introspection est le fait, pour un sujet, d’observer et d’analyser ses états de conscience afin de se connaitre lui-même).

Mais cette manière de penser pose problème.

En effet, pour avoir réellement conscience et connaissance de soi, l’homme a besoin : ------Du rapport à autrui : l’homme prend conscience de lui à travers le regard et la reconnaissance des autres.

C’est par exemple pour cette raison que des individus isolés, comme Robinson Crusoé, peuvent devenir fous s’ils ne se créent pas un journal par exemple. ------Du rapport aux choses : c’est en particulier dans ses productions ou ses œuvres que l’homme prend conscience de soi-même. -C’est Freud qui fait l’attaque la plus virulente à la suprématie de la conscience.

Il réduit son importance dans l’appareil psychique, et affirme que c’est l’inconscient qui en occupe le plus grand espace (90 pour cent de notre activité psychique).

Celui-ci est déterminé par des éléments comme le passé ou les relations avec les autres, et s’exprime dans les rêves, les actes manqués….

L’inconscient désigne au sens de Freud une entité psychique autonome intérieure à chacun et inaccessible à la conscience.. »