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Spinoza (1632-1677): LES ILLUSIONS DE L'HOMME

Publié le 18/06/2020

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« de vue de la pensée, il est une âme. L'âme, comme toute partie de la pensée, est une idée, l'idée de quelque chose d'étendu, ici l'idée du corps. Tout ce qui arrive dans le corps a son correspondant dans l'âme : ainsi un certain état matériel de l'estomac se traduit, s'exprime dans la pensée comme sentiment de faim. Ce ne sont pas deux choses différentes, mais deux expressions d'un même état. L'énigme cartésienne de l'union de l'âme et du corps est ainsi « résolue ». Âme et corps ne sont pas deux substances incommunicables, mais une même réalité - l'homme - vue de deux points de vue différents. Tout état de l'homme est simultanément mouvement dans le corps et idée dans l'âme. Il n'y a pas d'action réciproque âme-corps, mais action d'un seul être qui est âme et corps. C. Les genres de connaissance Pour l'âme il y a trois manières de connaître les choses : l'opinion, le raisonnement, l'intuition. ? À la source du premier genre de connaissance, il y a d'abord l'ouï-dire, par quoi nous « connaissons » par exemple notre date de naissance, sans vraie certitude. Puis vient la connaissance sensible, ou par l'imagination*. Par elle nous ne saisissons que des faits, sans connaître leur cause. ? Puisque nous atteignons les faits par l'intermédiaire des modifications de notre corps, au hasard de ses rencontres, l'expérience sensible nous en apprend autant, sinon plus, sur l'état de notre corps que sur l'essence des choses elles-mêmes. ? Cette connaissance est relative à notre situation, à notre limitation ; elle n'est qu'une accumulation de faits, isolés de leurs raisons. Ainsi, lorsque nous percevons une chose isolément des raisons qui l'expliquent, hors de l'ordre de la nature, nous en avons une idée inadéquate. Le deuxième genre de connaissance procède par le raisonnement, qui est la connaissance des choses par leur cause : je connais réellement ce qu'est le cercle lorsque je sais qu'il est la figure engendrée par la rotation de l'extrémité d'un segment autour de l'autre extrémité. Lorsqu'une chose est ainsi connue par sa cause réelle, et que l'on peut se la rendre intelligible par la seule force de la pensée, sans la recevoir de l'extérieur comme un fait brut, inexpliqué, relatif à notre point de vue limité, on dit que l'on en a une idée adéquate. On connaît alors les choses comme Dieu les connaît, absolument. Le troisième genre est l'intuition immédiate, sans la médiation d'un raisonnement. On saisit la chose en elle-même, dans son lien direct avec Dieu, qui la produit. ...»

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