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Séquence 3 : La philosophie sociale et politique Chap 6 : Le travail A quoi bon travailler ?

Publié le 20/06/2025

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« Séquence 3 : La philosophie sociale et politique Chap 6 : Le travail A quoi bon travailler ? Intro : A première vue, le travail est une activité valorisante qui permet de répondre à nos besoins mais aussi à nos désirs et d’obtenir une reconnaissance sociale parce qu’il va exprimer nos qualités, nos capacités personnelles qui ont pu être développées par l’apprentissage d’un métier et par les études qu’on a pu faire.

Toutefois =, le travail est rarement choisit librement et il est souvent vécu comme une contrainte dans nos sociétés modernes, voire comme une aliénation notamment lorsqu’il devient monotone, ennuyeux ou abrutissant (ex : le travail à la chaîne).

Dès lors, à quoi bon travailler, si le travail est une perte de temps et de force , un simple moyen de gagner sa vie (d’où l’expression « perdre sa vie à la gagner »), une activité abrutissante soumise aux lois du marché (voilà une expression curieuse il existe un marché du travail), à quoi bon travailler si le travail n’est plus un moyen de gagner de l’argent pour se payer des loisirs tout aussi abrutissant que le travail ? I.

La valeur du travail A) le travail est d’abord une activité spécifiquement humaine par laquelle l’homme transforme la nature mais aussi sa propre nature : le travail comme « proxis » ( une activité pratique qui transforme la nature mais aussi transforme l’homme lui-même), c’est la condition d’un progrès historique Texte : Le Capital est un livre dans lequel Marx étudie le développement de la société capitaliste et cherche à expliquer scientifiquement le fonctionnement du capitalisme.

Il ne fait pas une critique morale du capitalisme, mais cherche à montrer que c’est un système contradictoire et qui va devoir être dépasser (système qui produit, génère bcp de richesse mais aussi bcp de misère donc bcp d’inégalités sociales entre les plus riches et les pauvres, il y a aussi des crises économiques).

On exploite le travail des hommes pour faire du profit et celui-ci n’est pas redistribuer à ceux qui travaillent (ex : le salaire).

Le travail, pour Marx, est l’essence de l’homme, le propre de l’homme. Si c’est une activité propre à l’homme, on ne peut pas dire que les animaux travaillent.

Il va montrer que le travail comme activité spécifiquement humaine, permet à l’homme de produire sa propre humanité : l’homme s’humanise par le travail. Dans le texte il fait une distinction entre l’homme et l’animal et 2 états du travail : primordial : c’est le fait de transformer la matière (un être naturel qui transforme la nature et qui imprime sa marque en façonnant la nature pour répondre à ses besoins.

Un animal transforme déjà pour ses besoins naturels et imprime sa marque ans la nature).

Cela peut aussi un état instinctif. Pour distinguer l‘homme et l’animal : il y a l’exemple de l’araignée et du tisserand et celui de l’abeille et de l’architecte.

L’activité de l’animal est instinctive (déterminisme biologique, pas de progrès possible ou de perfectibilité) alors que l’architecte pense la maison avant de construire.

Le travail de l’homme est une activité consciente (on se fixe un but), c’est une activité volontaire ( cela requiert des spécificités humaines : la persévérance) alors que celle de l’animal est inné.

Ce qui va caractériser le travail humain aussi est la médiation pour répondre à ses besoin, l’homme va utiliser des outils donc des techniques, des machines, or l’outil va être conservé, transmis et ensuite améliorer (le progrès technique mais pas d’amélioration technique pour l’animal).

L’homme grâce au travail va pv produire sa propre humanité.

C’est une activité consciente, volontaire, libre, où l’homme dvlp son humanité.

Marx va reconnaître que le travail peut devenir de moins en moins intéressante (épanouissante), libre.

On retrouve 2 thèses : 1) le travail est l’essence de l’homme ce par quoi nous pouvons nous humaniser et en même temps le travail peut être l’activité la plus abrutissante, le moins humanisante, c’est justement ce qui se passe dans le capitalisme. B) L’idéologie du travail On fait référence à un sociologue Max Weber (1864-1920) dans Ethique protestante et l’esprit du capitalisme, 1904.

Pour lui, dans le monde moderne, nous avons hérité d’une conception du travail qui est propre à l’éthique protestante dans laquelle on valorise le travail, qui est une sorte de vocation, cad une manière de s’accomplir soi-même donc de gagner son salut (conception religieuse), travailler s’agit de notre devoir, il a une valeur morale donc la paresse et l’oisiveté sont dévalorisées.

On continue encore aujourd’hui le travail moralement.

Marx fera une critique de la religion (c’est l’opium du peuple). II.

Le travail comme contrainte et aliénation A) le travail comme nécessité ( nécessité matérielle), opposé au loisir Le travail est d’abord une activité contraignante, on préfère fuir cette activité.

Ce sont les grecs qui ont montré que le travail comme activité pénible était considéré comme une forme d’esclavage, nous sommes esclaves de nos besoins, nécessités matérielles ; ils valorisaient donc le loisir qi est le temps libre qu’on va consacrer à des activités épanouissantes.

Dans l’Antiquité, ce sont les esclaves qui travaillaient.

Le loisir correspond donc à l’activité d’un homme libre et permet de philosopher, penser… Platon par ex, est un homme très riche, donc il a du temps libre et peut ainsi philosopher. Mais ce temps libre est consacré à des activités épanouissantes.

Le loisir au sens philosophique désigne des activités vrmt libre telles que la politique. B) La multiplication des besoins : nous devons travailler plus pour satisfaire des besoins artificiel Rousseau montre dans le Discours de l’origine de l’inégalité que l’homme qui vit à l’état de nature, a très peu de besoins à satisfaire donc n’est pas esclave du travail mais l’homme civilisé avec ses besoins doit tjrs travailler plus pour les satisfaire (on est + dépendant du travail). C) Le travail comme aliénation Marx a montré que le travail est un travail aliéné.

Le travail aliéné est un travail où le travailleur est exploité mais plus précisément l’aliénation dans le travail, le travailleur ne va pas se reconnaître dans son travail, c’est un travail qui n’est pas libre, parce que le travailleur doit obéir aux ordres du capitaliste, il ne reconnaît pas dans l‘objet produit, le résultat de son travail lui échappe (ex : production de voiture, les travailleurs dans cette industrie ne peuvent même pas se l’acheter, ils touchent seulement un salaire.

En plus, il travaille à la chaîne donc il n’a pas l’impression d’avoir produit, fait cet objet).

Il y aune forme d’aliénation dans le travail dans le capitalisme. Aliénation= étranger à soi-même, à son travail, à la société, on se perd ; au lieu de se trouver dans le travail, on se perd D) La division du travail Le travail est divisé par définition.

On peut faire 2 distinctions de la division du travail : 1) la division sociale du travail : dans une société chacun va se spécialiser dans une activité, un être humain ne peut pas se spécialiser dans tous les domaines pour répondre à ses besoins ( métiers différents : boulanger, prof, maçon…) mais cette spécialisation (des métiers) est-elle une bonne chose ? On ne peut pas tout faire donc ça pose le pb de devoir renoncer à certaines choses. 2) la division technique du travail : idée que le travail est lui-même divisé en tâches différents. Cela permet de gagner du temps et d’augmenter la productivité mais le pb est que le travail devient monotone, répétitif, moins intéressant. Avantages Inconvénient Pour 1) : Travail de meilleur qualité ; spécialisation correspondrait à ce qu’on aime faire Pour 2) : Texte de Platon sur la Cité des besoins : La République au livre II Platon va montrer ce qui donne naissance à la cité : Qu’est-ce qui donne naissance à une Cité selon Platon ? Selon Platon, la cité naît du fait que les individus ne peuvent pas se suffire à eux-mêmes pour satisfaire tous leurs besoins.

Chaque individu a des besoins fondamentaux (se nourrir, se vêtir, se loger…) mais il ne peut pas produire seul tout ce qui est nécessaire à sa survie.C’est cette interdépendance qui pousse les hommes à s’organiser en société et à fonder une cité. Correction : Il y a 3 besoins.

Pour répondre à des besoins.

L’impuissance de se suffire à lui-même, un individu ne peut pas répondre tout seul à ses besoins.

C’est le contraire de l’autarcie = c’est quand on peut répondre tout seul à ses besoins.

Il va construire rationnellement (intellectuel) la cité à partir des besoins : au départ il cite les 4 besoins fondamentaux : le besoin de manger → agriculteur, le besoin de se loger → le maçon, le besoin de se vêtir→ le tisserand et le besoin d’avoir des chaussures → le cordonnier (le tout forme une communauté). 1ère possibilité : la solution autarcique ; on fait les 4 activités dans la même journée.

Un même individu va faire toutes les activités qui vont répondre à leur besoin.

Il y a une perte.... »

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