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SenmoutXVIe siècle av.

Publié le 22/05/2020

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« Senmout XVIe siècle av.

JC Senmout (ou Senenmout), comme Imhotep, ne fut pas seulement un architecte, et l'on chercherait vainement son nom dans la liste des 25 architectes égyptiens dressée en 490 av.

JC par Khnoumibre, architecte lui-même.

Il est vrai que cette liste assez fantaisiste ne mentionne pas davantage Amenhotep, fils de Hapou, le grand architecte d'Aménophis III, qui vécut quelques années après Senmout.

Ce dernier fut le favori de la reine Hatchepsout et s'occupa à ce titre de l'administration générale du domaine royal, mais dirigea aussi la construction du grand temple de Deir-el-Bahari. Nous savons peu de choses de sa vie, avant qu'il ne devînt le favori d'Hatchepsout.

Ses parents ne semblent pas avoir occupé un rang bien élevé dans la hiérarchie sociale et, de ses trois frères, un seul, Senmen, s'éleva comme lui au-dessus de la condition médiocre de sa famille.

Il vécut sans doute à l'ombre du grand temple d'Amon, à Karnak, où il fut élevé et éduqué comme tant d'autres scribes à cette époque.

Bien qu'ayant eu deux femmes, il ne semble pas avoir laissé de descendance. Bien qu'il n'ait jamais été ni “ vizir ” ni même “ grand prêtre d'Amon ”, Senmout, par sa situation de Chef du Temporel d'Amon, était un des très hauts fonctionnaires de la Cour, où sa position était d'autant plus forte qu'il avait pris un incontestable ascendant sur la reine.

Comme Grand Intendant du Domaine d'Amon, il contrôlait tous les domaines agricoles du dieu, qui s'étendaient dans toute l'Égypte, tout le cheptel, ainsi que le personnel et les artisans du grand temple de Karnak.

Son titre d'Intendant du Domaine de la Reine, lui permettait d'avoir en main, au même moment, toutes les possessions royales.

Enfin, comme si cela ne suffisait pas, sa fonction de Chef des Travaux de la Maison de l'Argent lui donnait droit de regard sur le Trésor.

Sans en avoir le titre, Senmout possédait donc presque la puissance, et certainement l'influence, d'un Premier ministre.

La reine avait une telle confiance en lui qu'elle le chargea de l'éducation de sa fille, héritière présomptive, la petite princesse Neferoure, qui devait mourir très jeune.

Le mérite de Senmout fut sans doute de rester toujours attaché à son rôle d'architecte malgré la position éminente qu'il occupait à la Cour.

Dans un texte biographique gravé sur une de ses statues, il nous dit : “ Ce fut Senmout qui dirigea toutes les constructions royales : à Karnak, à Hermonthis, à Deir-el-Bahari, dans le temple de Mout à Isherou dans Louqsor Il assurait au même moment l'entretien de tous les bâtiments du Maître-des-Deux-Terres (Pharaon), les agrandissant et les restaurant.

” Ainsi, il ne fut pas seulement l'architecte de Deir-el-Bahari.

C'est lui qui érigea, à Karnak, les deux obélisques d'Hatchepsout.

Mais son principal mérite reste, bien entendu, d'avoir conçu le grand temple de Deir-el-Bahari.

Cet ouvrage, comme la pyramide à degrés d'Imhotep, ne fut pas exécuté d'un seul jet.

Le temple de Deir-el-Bahari, avec ses successions de cours et de jardins, de terrasses et de péristyles, s'accorde de façon parfaite avec l'architecture du paysage : la haute falaise thébaine qui le domine entièrement. La part prise par Senenmout dans la politique, surtout dans la politique de la famille royale, devait provoquer sa perte.

Sa protectrice morte, il fut persécuté par Touthmôsis III qui avait une longue revanche à prendre sur sa tante Hatchepsout.

Le nom de Senmout et. »

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