GRAND ORAL: LE STRESS EST-IL UNE MALADIE DU 21e SIÈCLE ?

« LE STRESS EST-IL UNE MALADIE DU 21e SIÈCLE ? Introduction Certes, notre patrimoine génétique est identique à celui de l’homme des cavernes, il n’a pas changé depuis 200 000 ans, mais notre mode de vie, si ! En effet, dans la lutte pour sa survie, au paléolithique, le chasseur-cueilleur, devait faire face aux menaces qui étaient quotidiennes pour sa survie, c’est-à-dire pour sa sécurité face aux prédateurs ou pour se nourrir.

Or, de nos jours, nous n’avons plus d’ours qui entrent dans notre caverne mais devons faire face à des agents stresseurs.

De plus, une étude américaine a démontré que nous sommes plus stressés aujourd'hui qu'il y a 25 ans.

Ainsi, pour répondre à cette problématique, dans un premier temps, nous verrons ce qu’est le stress, ensuite nous montrerons comment l’organisme réagit face aux agents stresseurs, puis nous verrons les conséquences du stress surtout au 21 e siècle. Développement Tout d’abord, le stress provient du déséquilibre entre ce qui peut arriver devant une menace ; nous évaluons une menace selon ce que nous avons déjà appris et vécu en puisant dans nos ressources et la manière dont nous nous jugeons capable de rester face à cette menace.

En effet, face aux perturbations quotidiennes de notre environnement, nous disposons d’un mécanisme d’adaptation : le stress.

Il s’agit d’une réponse physiologique stéréotypée qui comporte toujours 3 phases. Effectivement, une phase d’alerte prépare l’individu à se défendre.

Pendant la phase suivante dite « de résistance », l’organisme lutte contre l’agent stresseur. Puis, la phase d’épuisement, quand l’organisme a dépensé toute son énergie d’adaptation.

Peu importe la nature de l’agent stresseur (problèmes physiques, psychologiques, relationnels…), les réponses sont les mêmes.

Tous les sens sont en alertes.

De plus, toutes ces réponses qui font que l’organisme est prêt à l’action constituent le stress aigu.

Voyons les effets du stress aigu.

Avant, il faut savoir que les 2 parties des glandes surrénales libèrent deux hormones : l’adrénaline et le cortisol.

L’adrénaline mobilise tout l’organisme afin d’affronter le danger, elle augmente les rythmes cardiaque et ventilatoire et la libération de glucose dans le sang, alors que le cortisol favorise la mobilisation du glucose. Ainsi les muscles disposent de toute l’énergie nécessaire à la lutte.

Par ailleurs, le cortisol favorise la résilience (retour à la normale). Enfin, les réactions au stress sont individuelles.

La manière dont chaque personne se sent capable de faire face à une menace varie d’un individu à l’autre, dépend de l’éducation, de la manière avec laquelle elle s’évalue, de l’estime qu’elle a d’elle-même.

Néanmoins, si la résilience n’a pas lieu, une sécrétion d’adrénaline et de cortisol est maintenue sur de longues périodes, un stress chronique s’installe.

Le taux de cortisol sanguin va augmenter, ce qui peut entraîner une dégradation de la mémoire, des capacités d’apprentissage, et diverses pathologies graves (troubles physiques, psychiques et émotionnels). Dans notre société, le stress chronique donne l’impression de ne plus pouvoir faire face, l’impression d’être submergé, ne plus pouvoir se concentrer, faire des fautes d’inattention, se laisser déborder par ses émotions, être irritable, fatigué. Pour illustrer cela, aujourd’hui beaucoup de salariés se suicident, mettent fin à. »