DM HISTOIRE : les ouvriers au sein de la République à la fin du XIXème siècle

« DM HISTOIRE A la fin du XIXème siècle, les relations entre les ouvriers et la République deviennent de plus en plus contestées, les ouvriers, grévistes, se révoltent contre le pouvoir politique, dans les rues du Creusot.

Les ouvriers sont des travailleurs, spécialement de l’industrie, mais également de l’agriculture, des mines, du bâtiment et de l’artisanat qui travaillent des conditions souvent difficiles voire létales, la personne les dirigeant et les commandant est le chef des ouvriers que l’on nomme : le patron.

La grève est une révolte d’ouvriers avec une cessation collective du travail pour la défense d’intérêts communs.

Une république est un régime politique où le pouvoir est détenu par un groupe de personnes.

Dans ce régime, le chef de l'État est élu par le peuple : le président.

Une république peut être monarchique, ou démocratique.

A l’aide d’un document historique, nous allons montrer les ouvriers au sein de la République à la fin du XIXème siècle.

C’est une huile sur toile de Jules Adler, intitulée « La grève au Creusot », peint en 1899, actuellement exposée à l’écomusée de la Communauté Le Creusot-Montceau.

Dans cette œuvre, le peintre à dessiné des ouvriers et des ouvrières protestants, main dans la main, contre le pouvoir politique, dans les rues du Creusot.

Le fait qu’ils manifestent ensemble illustre le portrait d’une classe ouvrière unie et solidaire.

Nous pouvons observer les habits précaires et sales des ouvriers qui découlent de leurs conditions de travail ainsi que des drapeaux tricolores soulevé par certains grévistes.

Le peintre n’est donc pas objectif car son point de vue se porte pour la classe ouvrière.

Jules Adler dresse une représentation de celle-ci en train de manifester contre la République.

Après avoir traité la ville-usine du Creusot, nous étudierons la question ouvrière dans cette ville, enfin nous verrons les relations des ouvriers entre le pouvoir politique et leur patron. Tout d’abord, le village du Creusot situé en Bourgogne, se développe en 1836 après que la famille Schneider rachète une entreprise métallurgique qui devient plus tard l'un des premiers centres de production d'acier et de fonte ainsi que de métaux.

Le petit village du Creusot se transforme en la plus grande ville-usine de France avec une grande concentration industrielle, concentration sur un même site industriel de l'ensemble des processus de fabrication d'un produit qui a pour objectif d'agrandir le site et d'augmenter le nombre d'ouvrier qui y travaille.

Dans le village du Creusot, on peut y trouver de hauts fourneaux, une forge, des ateliers de construction ainsi que des cités ouvrières.

Il y a environ 4 milliers d'effectifs de l'usine en 1850 contre 15 milliers en 1914, soit une augmentation de 11 milliers d'effectifs de l'usine.

Au troisième plan nous pouvons voir le paysage qui mêle l’usine avec les grandes tours à gauche, la fumée ainsi que la ville avec les maisons, les cheminées. De plus, l’industrialisation de la France se poursuit suite à la seconde révolution industrielle fondé sur le pétrole, l’électricité, etc.

L’industrialisation est un processus d’extension et d’intensification des activités industrielles pendant lequel la production industrielle est supérieur à la production agricole.

Nous allons donc étudier la question ouvrière au Creusot où une concentration industrielle apparaît.

En effet cette ville-usine se développe avec une multiplication par trois du nombre d’ouvriers.

Mais aussi une augmentation des heures de travail (jour comme de nuit), avec une production conséquente de fer et de fonte chaque jour, soit 500 tonnes.

Des nouveaux outils de travail sont mis à disposition pour la sidérurgie, à l’instar de hauts fourneaux, de forges ainsi qu’une installation d’ateliers.

Le paysage de la ville et de l’usine est donc confondu avec la création de cités ouvrières.

Les ouvriers, de plus en plus nombreux, ont des conditions de travail misérables.

Ils ont un salaire très modeste par rapport aux heures de travail effectuées, ils ont accès à la retraite très tardivement.

Pour envisager une amélioration de leurs conditions, les ouvriers font grèves et réclament de meilleurs salaires et les trois fois 8h, c’est-à-dire 8h de travail, 8h d’activité et 8h de sommeil, par jour.

En observant l’huile sur toile, nous pouvons voir des ouvriers portant des habits modestes, sommaires, le peintre a donc choisit de représenter leurs vêtements. »