Étude de cas en histoire moderne: Révoltes et troubles sociaux à la fin du XVIIIe siècle

« Étude de cas en histoire moderne 03/03/2022 Révoltes et troubles sociaux à la fin du XVIIIe siècle Introduction : Qu'est-ce qu'une révolution ? La Révolution Française est le passage entre l'ancien régime et le nouveau, d'une période à une autre.

Le mot révolution n'est pas nouveau, il était déjà utilisait avant la RF , avant cette dernière on parlait d'une révolution politique.

Avant la RF , une autre révolution à eu lieu pour changer la société. Une révolution est une révolte qui a réussie.

Mais qu'est-ce qu'une révolte ? Dans les sources de l'époque on trouve différents termes comme la rébellion mais les principales sources de la révolte qui la définisse viennent du pouvoir et lui donne un sens négatif. Une révolte est une émeute qui dure plus de 24h et qui implique différents villages.

Des mouvements comme ça, il y en avait des centaines chaque années.

On classe les révoltes en fonction de la motivation des personnes, selon les formes, selon les lieux, selon les participants,...

Dans la France de l'ancien régime, la majorité des révoltes avaient lieu dans les villes.

Les premières motivations de révoltes étaient : les impôts, le prix de la nourriture, l'appareil répressif du roi, le caractère anti-seigneurial, les conflit du travail, la religion,... I) Pratiques et mythes politiques de l'époque moderne A) Doléances et révoltes Partout dans la France de l'Ancien régime, il y avait des lieux, des institutions d'expressions et de représentations de tous qui présentent des critiques pour l'état souverain, ici se sont les états généraux représentés par le clergé, la noblesse et le tiers état.

On parlait de grands problèmes politiques et de la fiscalité.

Le roi a peur de la grandeur des états généraux surtout de la noblesse, on essaye de le mettre de côté.

On est certes dans une période de monarchie absolue mais le roi ne gouverne pas seul, il existe des corps qui l'aide. Les états généraux se rassemblent et écrivent des doléances qui remontent jusqu'au roi.

Une doléance n'est pas le départ d'une révolte, il y a souvent des coupures entre doléance et motivation de révolte.

Il y a toujours un caractère juridique dans les doléances, on prouve juridiquement un droit.

La révolution va tout remettre à zéro.

Elles vont souvent s'étaler sur des générations avant de voir un changement.

Lorsque le pouvoir refuse une doléance c'est qu'il considère que la personne à l'origine de celle-ci est un rebelle car elle n'aurait pas dû la faire.

Les doléances des nobles deviennent un manifeste des révoltés. B) Défendre les anciens droits : révoltes nobiliaires et révoltes populaires Les historiens de l'ancien régime distinguent trois types de révoltes : • les grandes crises qui remettent en question l'état royal au XVIe et XVIIe • les séditions anti-fiscales au XVIIe • Les révoltes populaires elles sont localisées et nombreuses au XVe et XVI puis au XVIII Les révoltes populaires : les paysans se révoltent et vont défendre les droits des communautés paysannes notamment. Les révoltes anti-fiscales : à mesure que le pouvoir royal grandit, l'armée aussi, il faut donc plus d'argent qui passe par les impôts, il se multiplient par 2/3/5.

Ce genre de révolte a lieu jusqu'à la seconde moitié du règne de Louis XIV . Les grandes crises : elles ont eu lieu dans les grandes monarchies de l'époque.. »