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Sénèque - Lettre à Lucilius

Publié le 26/05/2021

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« En quel sens peut-on dire que le temps nous appartient, si celui-ci ne fait que passer ? Au travers de ses Lettres à Lucilius , Sénèque tend à nous questionner sur notre rapport au temps et au bonheur.

Nous recherchons tous le sens de la vie, le pourquoi du comment mais nous mesurons que rarement le temps qu'il nous est accordé pour y réfléchir.

Le philisophe de l'école stoïcienne soutient alors l'idée que le temps dépend de l'usage que nous en faisons, autrement dit, qu'il dépend de nous, êtres humains.

Dans un premier temps, il tente d'expliquer à son correspondant, et à travers ce dernier, à nous, quelle peut être l'erreur humaine que chacun perpétue, à savoir perçevoir la mort comme devant nous et lointaine, tout en observant le passé et ses regrets, n'utilisant alors pas la seule ressource qui nous appartient, le temps présent.

Dans un deuxième temps, que nous considérerons comme, en parti, rattaché au premier puisqu'il se présente, selon nous, comme une solution au problème évoqué, Sénèque rasssure et conseille son ami sur la façon qui, selon son point de vue, se présente comme la plus adapté à sa doctrine philosophique et donc à sa perception de l'environnement qui l'entoure.

Nonobstant, il se hâte de lui faire part des obstacles pouvant survenir au moment présent, soit la nature humaine, qui n'est-elle pas de fonctionner selon ses émotions et ses envies, le tout au degré qui lui incombe.

Ainsi le temps ne nous paraît-il pas à la fois bien futile et dérisoire car si aisément corruptible, mais toutefois excessivement précieux, car il fonde le pillier même de notre existence.

Apparaît alors la dernière partie refletant la pensée de la personne qui l'écrit.

Sa propre conception du temps nous est dévoilée.

Cette obligation, ce devoir, que beaucoup néglige tout au long de leur vie mais ne reconnaisse paradoxalement qu'à la fin de leur existence, dont aucun homme, aucune chose, ne saurait « s'acquitter ».

La conclusion est tout aussi stoïque que l'auteur lui-même, faire avec ce que l'on a et donc se réjouir de ce que l'on est à ce moment présent.

Nous pouvons tout de même nous demander, dans quelle mesure le temps nous échappe-t-il ? Nous tenterons de répondre à la problématique posée par le texte, du moins, celle que, subjectivement, nous avons pu trouvé, l'objectivité totale n'existant pas et nos interrogations intérieures étant multiples.

D'abord, nous tenterons de comprendre dans quelle mesure sommes- nous des êtres du passé, puis, nous essaierons, enfin, d'analyser notre rapport au temps et à l'avenir. « Quel est l’homme qui connaît le prix du temps, qui sait estimer la valeur d’une journée et comprendre qu’il meurt un peu chaque jour ? ».

Le temps passe, c'est indéniable.

Il est d'abord devant nous, puis avec nous et enfin derrière nous.

Mais savons-nous vraiment distinguer les trois axes majeurs du temps pour autant ? Tel que le sous-entend Sénèque, nous mourrons à petit feux.

Le temps a ainsi un prix.

Celui de nous prendre « chaque jour », chaque instant, une part de nous- mêmes.

Ainsi, dans quelle mesure sommes-nous des êtres du passé ? Observons dans un premier temps que le passé fait partie de nous, et, de facto, la mort elle-même.

Dans un second temps, tentons de trouver la meilleure façon de concilier notre passé avec le moment présent, tel que le conseille Sénèque à Lucilius. D'une part, « notre erreur est de ne voir la mort que devant nous, alors qu’elle est en grande partie derrière ».

En effet, p ar bien des aspects, notre existence actuelle ne ressemble pas à celle que pouvaient connaître Sénèque et ses contemporains.

Techniquement, politiquement, moralement, nous ne vivons pas la même existence, mais il y a au moins un point que nous partageons avec eux, nous mourrons.

C’est là le point simultanément commun et premier de la réflexion menée ici par Sénèque.

L’horizon de la mort semble éclairer dramatiquement la manière dont nous envisageons notre existence et la perspective de notre fin plus ou moins prochaine.

Or, la conscience de notre mort ne conduit pas seulement à avoir peur de celle ci, cette peur envahit la vie toute entière, qui est soudain considérée comme trop courte, déjà amputée du temps qu’on pourrait imaginer postérieur à notre disparition.

Car ce n’est pas la mort qui pose problème, c’est la conception que nous en avons. Ainsi, « son domaine est le passé ».

La mort en réalité peut tendre à représenter ce que nous étions au court d'une période donnée.

En d'autres termes, ce que nous étions hier n'est plus.

Pourtant, la mort, la mort intégrale est bel et bien devant nous.

De ce fait, pensant être tourné vers l'avenir, n'avançons-nous pas constamment vers le passé.

Or, le passé fait parti de nous, tout comme la mort.. »

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