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Savoir à quoi s'en tenir sur les sujets de dissertation philosophique

Publié le 10/06/2020

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Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Savoir à quoi s'en tenir sur les sujets de dissertation philosophique. Ce document contient 1500 mots soit 3 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Méthodologie. Le progrès humain ne suppose-t-il pas, justement, l'affrontement entre les hommes, au plan individuel comme au plan collectif? L'affirmation de soi comme sujet passe, chez l'enfant, par le conflit avec autrui (parents, maîtres). La question devient : «Un monde humain sans affrontement est-il vraiment souhaitable?» (fin de l'histoire - des guerres, des révolutions == mort de l'homme?). Même en conservant au mot «affrontement» son sens négatif (violence), on peut philosophiquement se demander si l'affrontement entre les hommes ne présente pas le caractère de ce que Hegel appelle le «travail du négatif». Les guerres, tragiques en elles-mêmes, se soldent, nous apprennent les historiens, par des révolutions techno-économiques positives. Ce sujet pose le problème de savoir si ce qui est moralement inacceptable n'est pas historiquement nécessaire et si ce qui est moralement souhaitable n'est pas historiquement impossible, irrationnel et, même, indésirable. Bref, l'enjeu n'est autre que de savoir ce qui est véritablement humain : un monde où les hommes ne s'affronteraient plus du tout ni sur aucun plan mériterait-il encore le qualificatif d'humain? Voilà un sujet qui, interrogé, concentre sur lui un pan entier du programme. Vous voyez du même coup que le vrai problème de la dissertation philosophique sera de choisir et d'organiser les connaissances une fois le sujet compris.

« Savoir à quoi s'en tenir s ur l e s suj ets d e d issertation ph iloso ph ique Les sujets et le programme En principe, les sujets doivent être en rapport avec les programmes.

De fait, ils le sont presque tous : l'exception confirme la règle.

Sujet sans rapport mani­ feste avec le programme : « Qu'est-ce qu'être malade?».

Beau sujet, ultra­ philosophique dans son libell� Mais à quelles parties du programme le rattacher? Il ne faut cependant pas conclure trop vite de la non-�N:.0C-0 à l'absence du rapport entre certains sujets et le programme 1.Da ns chaque s érie (voir p .

3), ·celui-ci est assez vaste et les no tions capitales assez « englobantes» pour qu'un lien puisse être �L*,@9 en tre le sujet et une ( ou plusieurs) notion(s) d u programme.

S oit u n s ujet_ sur le désir : la notion de d�J9r n'est p as à votre programme, mais il faut bien en passer par l'�LM.0 du d�J9r pour traiter des p assions qui sont a u programme. 2.Il n'est p as philosophique d e reprocher à un sujet de philosophie d'être hors· p rogramme.

Tout ce q ui int�H0JJ0 la pens�0 humaine e st, so us une forme ou sous une autre, « au programme».

Les différences entre les p rogrammes des dif­ f érentes s�H90J ne sont p as tant de nature que d'extension et d ' approfondisse­ m ent.

O n p_eut t rès bien concevoir qu'un sujet soit destin� à approfondir une partie ou une sous-partie du programme qui n' a pas fa it l'objet d 'un d �N0@EFF0­ m ent syst�A*K:GM0 dans l'ann�0 Un sujet t el que celui-ci: «Être r econnu, e st­ ce donc si important pou r m oi?» vous invite m êm e à critiquer ou d�F*JJ0H ce qui, dans votre cours sur l a conscience ou sur au trui, a pu (et dû) être posé comme un moment constitutif de l a conscience d e so i : la r econnaissance par u ne autre conscience de soi. 3.

Les sujets, bien qu'ils ne l es mentionnent pas toujours explicitement, posent n�*CAE:CJ toujours u n problème philosophique précis à propos des notions du. »

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