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Salomon Maimon1753-1800Sa vie est celle d'un Juif errant.

Publié le 22/05/2020

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« Salomon Maimon 1753-1800 Sa vie est celle d'un Juif errant.

Il naquit en Lituanie.

Les communautés juives tantôt l'accueillent et tantôt l'accablent.

On le voit ici rabbin de première classe, là mendiant et vagabond.

Sa légèreté lui aliène ses protecteurs.

Il parcourt le nord de l'Europe dans les situations les plus diverses qu'il peint dans ses Mémoires , et meurt en 1800 en Silésie. Son écriture est subtile et morcelée comme sa vie.

Malgré ses défauts, ce style s'accorde avec un projet unique chez les spectateurs de Kant : “ Pour eux, dit Maimon, l'important c'est le système, la nécessité et l'universalité absolues.

Pour moi, c'est la vérité, même si elle doit être exposée d'une façon moins systématique, nécessaire et générale.

” Ses ouvrages principaux sont l' Essai de philosophie transcendantale (1790) et les Recherches critiques sur l'Esprit humain ou la Faculté suprême de connaître et de vouloir. Il y a dans cette philosophie un paradoxe nécessaire : la méthode de Maimon accepte les éléments du kantisme, mais, négligeant la philosophie morale, elle rapporte l'entendement humain à un entendement créateur et infini et ressuscite dans la philosophie transcendantale même l'opposition du dogmatisme et du scepticisme, de Leibniz et de Hume.

Toute la méthode de la “ différence ” tient dans l'analogie du calcul infinitésimal.

“ Les différentielles des objets sont les noumènes les objets qui en naissent sont les phénomènes.

La différentielle de tout objet est par rapport à l'intuition = 0.

dx = 0.

dy = 0.

etc.

; mais leurs rapports ne sont pas = 0 et peuvent être donnés de façon déterminée dans les intuitions qu'ils produisent.

Ces noumènes sont les idées de la raison, qui servent de principes pour expliquer la genèse des objets selon les lois déterminées de l'entendement.

” Les lois de la nature nous sont données dans l'expérience et nous ne pouvons pas les déduire.

Nous ne possédons pas la méthode différentielle qui nous permettrait de les connaître à l'état naissant, dans leurs principes.

Si nous posons donc un entendement divin susceptible d'achever cette genèse, cet entendement est une faculté de produire et non pas de connaître.

Le moi qui connaît est fini et passif : il voit les choses sans les comprendre.

Le moi infini est producteur et inconscient.

Ces deux moi ne se rejoignent que dans les sciences mathématiques, où connaître et produire sont un seul et même acte.

Ici nous sommes semblables à Dieu et les objets sont nos créations.

Mais il en va tout autrement dans le monde de l'expérience où le moi fini ne sait plus reconnaître les actes cachés derrière les produits.

Entre les vérités de raison et les vérités de fait, on n'aperçoit nul passage. L'homme tâtonnant de Hume et le Dieu aveugle de Leibniz, l'intelligence et la création se cherchent sans jamais se trouver.

Dieu dissout les phénomènes en pures apparences.. »

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