Databac

ROUSSEAU MORALISTE

Publié le 18/06/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : ROUSSEAU MORALISTE. Ce document contient 2523 mots soit 4 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« A. La pitié ? Nous sommes bien disposés envers ceux qui sont bien disposés à notre égard. Le rapport aux autres est donc dès l'origine moral : il prend d'emblée le visage de la pitié. ? Le sentiment de pitié est le développement naturel de l'amour de soi étendu aux autres. La pitié consiste à souffrir de ce qu' autrui souffre tout en se réjouissant de n'être pas à sa place. ? Avec le sentiment primitif de la pitié, Rousseau donne un fondement sensible et moral au lien social. ...»

« Rousseau (1712-1778) ROUSSEAU MORALISTE Du co nt ra t so cia l af finn e l'importance essentielle d es m œu rs da ns la ré us sit e d es i ns ti tu ti on s p ol it iq ue s ; m ai s co mm en t réf onner les m œ u r s ? Émile e xp os e le p ro j et d 'un e éd ucu tio n m or u le d e l ' ho m m e qu i p ur t e de l ' ho m m e naturel : « Il f au t étu dier la socié té par les hom mes e t les hom mes par la société : c eu x q u i vo ud ron t tr ai te r 4 sé pu rém en t la pol itiqu e e t la m or u le n 'e n t en d ro n t ja mai s rien à mtc1me d es d eu x .» 1.

L' é duc at io n mo ral e de l'individu A .

L' amo ur d e soi e t les passio ns h u ma i ne s ru La passion surgit dans l'homme avant d'avoir un sens et un but conscient : l'adolescent « devient sensible avant de savoir ce qu'il sent».

Inquiétude sans objet, désir sans forme, c'est la passion en géné­ ral.

Il faut certes distinguer les passions naturelles (l'amour de soi et ce qui en dérive naturellement), et les passions sociales issues de l'amour­ propre (cf.

fiche 41). ■ L'amour de soi est le principe de la sensibilité humaine, l'origine de toutes les passions.

Amorphe, il doit être éduqué.

L'amour est la première des passions.

L'amour naturel se satisfait de n'importe quel objet et ne dure pas.

Sous l'effet de l'éducation, l'amour de soi doit être étendu du souci de soi seul au souci du couple. ■ La naissance à la morale n'est pas la naissance de la raison au-dessus de la sensibilité des passions, mais l'éveil de la sensibilité morale.

Avec la sensibilité morale s'épanouissent l'imagination, l'intériorité, la conscience de soi, qui caractérisent mieux l'homme que la raison. B .

Le s en s du b i e n et du mal ■ L'amour de soi se modifie sous l'effet de deux causes: son dévelop­ pement interne, d'abord, pousse l'homme à sortir de soi et à s'inquiéter des autres - c'est la bonne voi e; le souci des autres, à l'inverse, tend à dévier le principe sensible de l'amour de soi en amour-propre, et tire avec lui le cortège des passions perverses de la société. ■ L'amour de soi est bon, mais il n'est pas encore moral.

L'homme est bon, mais il n'est pas encore conscient du bien et du mal.

L'homme qui tue un autre homme n'est alors pas plus immoral que le taureau qui tue un autre taureau.

Le développement de la bonté originelle amène la conscience de soi en même temps que la conscience du bien et du mal. ■ Les premières notions du bien et du mal découlent donc des senti­ ments moraux, et non l'inverse.

Justice et bonté, par exemple, sont à 1 'origine non des notions intellectuelles, mais des sentiments. 150 ""' Séq uenc e 25 • Rou sseau. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles