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Le contrat social de Rousseau - fiche de révision

Publié le 18/05/2022

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Chap III Du droit du plus fort “Le plus fort n’est jamais assez fort pour être toujours le maître,s’il ne transforme sa force en droit et l’obéissance en devoir” “La justice sans la force est impuissante ; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force, et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste” Si la force fait le droit, “l’effet change avec la cause;toute force qui surmonte la première succède à son droit.” S’il faut obéir par force on n’a pas besoin d’obéir par devoir, et si l’on n’est plus forcé d’obéir on n’y est plus obligé. Ainsi, la force ne fait pas le droit et qu’on est obligé d’obéir qu’aux puissances légitimes. (chercher dans l’ordre politique, un principe de légitimité.) Chap IV De l’esclavage (Manderlay de von trier) puisqu’aucun homme n’est supérieur naturellement et que la force ne produit pas le droit alors ne reste comme base les conventions. “ Renoncer à sa liberté, c’est renoncer à sa qualité d’homme, aux droits de l’humanité, même à ses devoirs.” S' il y renonce, il s'aliène. Or aliéner c’est vendre ou donner mais c’est confondre être et avoir. “Tout homme peut à son gré disposer de ce qu’il possède : mais il n’en est pas de même des dons essentiels de la nature, tels que la vie et la liberté. En ôtant l’une on dégrade son être.” La liberté contre la vie sauve ? La liberté et la vie sont pour l’homme une seule et même chose, la vie humaine étant la vie libre. L’orgine de l’esclavage peut se trouver dans la guerre le vainqueur disposant de la vie du vaincue (Hobbes, Grotius) mais pour Rousseau c’est une erreur car la guerre n’est pas une relation d’homme à homme mais une relation d’Etat à Etat dans laquelle les particuliers sont bélligérants qu’accidentellement. On a le droit de tuer l’ennemi que quand on ne peut le faire esclave; le droit de le faire esclave ne vient donc pas du droit de le tuer. C’est donc un échange inique de lui faire acheter au prix de sa liberté sa vie sur laquelle on a aucun droit Ainsi, le droit d’esclavage est nul car il est illégitime, absurde et ne signifie rien Droit et esclave sont des contradictoires. Chap V Qu’il faut toujours remonter à une première convention Il faut distinguer soumettre une multitude et régir une société. Dans l’un il n’y a qu’un maître,des esclaves et l'intérêt privé. dans l’autre le bien public et le corps politique existe. La société , la loi de la pluralité des suffrages est elle-même un établissement de convention et suppose au moins une fois l’unanimité. Chap VI Du pacte social Le pacte social s’impose lorsque les obstacles qui nuisent à leur conservation deviennent trop grands pour résister. Il faut donc problème du contrat social “trouver une forme d’association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s’unissant à tous n’obéisse pourtant qu'à lui-même et reste aussi libre qu’auparavant ” sa clause unique: “l’aliénation totale de chaque associé avec tous ses droits à la communauté” chacun se donnant à tous, ne se donne à personne. “chacun de nous met en commun sa personne et toute sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale; et nous recevons en corps chaque membre comme partie indivisible du tout.” Le contrat social fait naître une personne publique=l’Etat reposant sur la volonté générale = l'ensemble des choix réalisés par tous les citoyens, chacun s'exprimant réellement pour le bien de tous et non pour son bien propre(contraire à la volonté particulière) Chap VII Du souverain L’association est double et réciproque : chaque individu est citoyen car il participe à l’autorité souveraine, et sujet car il est soumis aux lois. Le souverain ne saurait par son unité se limiter lui-même avec des lois, il n’est tenu que par ce qu’ exige le contrat social. Le souverain n’a pas besoin de garant par rapport à ses sujets : il ne peut avoir d’intérêt contraire aux particuliers qui le composent. En revanche chaque individu peut avoir une volonté particulière qui diffère de celle du souverain (en acceptant les droits qui sont les siens en tant que citoyen mais en refusant ceux de sujet), c’est cette injustice possible qui donne au souverain le droit de contrainte. On peut forcer celui qui ne respecte pas les règles « à être libre » donc à les respecter car « l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté » car La loi permet à l’homme de retrouver une liberté proche de celle de l’état de nature, dans la mesure où il n’est soumis à personne sinon à lui-même. Cette contrainte rend le pacte social possible, et garantit son bon fonctionnement et sa justice, sans cela l’engagement serait absurde. Chap VIII De l’état civil Le passage de l’état de nature à l’état civil transforme l’animal vivant de l’instinct en homme doué de raison et intelligent, fondant ses actes sur la raison ; il gagne alors la liberté morale et la possibilité de propriété (différente de la possession qui est l’effet de la force) garantie par la loi. Chap IX du domaine réel Dans le cas d’un nouveau terrain, il existe un droit du premier occupant, qui répond en général à trois conditions : 1. Le terrain n’est habité par personne. 2. Celui qui le revendique ne prend que la quantité qui lui est nécessaire. 3. Il doit en être pris possession par le travail et la culture, qui sont des signes de propriété Rousseau conclut le Livre I du Contrat social en soulignant que l’égalité naturelle des hommes n’a pas été détruite ; mais elle a été remplacée par une autre égalité, qui est une égalité morale et légitime.Tandis que la nature pouvait donner à voir des inégalités «en force ou en génie», le contrat social établit une égalité par «convention et de droit». Livre II chap I Que la souveraineté est inaliénable(=l’inaliénabilité signifie une chose qui ne peut être ni cédé, ni vendu, ni aliéné et qui relève presque du sacré.) La volonté générale peut seule diriger les forces de l’État selon la fin du bien commun. C’est ce qu’il y a de commun dans les différents intérêts qui forme le lien social ; et s’il n’y avait pas quelque point dans lequel tous les intérêts s’accordent, nulle société ne saurait exister. 

« pour comprendre le contrat social de Rousseau, il faut comprendre sa théorie de l’état de nature. Celui-ci est un être de simples besoins (à satisfaire), qui ne connaît pas les désirs (à éteindre), ni bon ni méchant, seulement farouche, qui fait l’objet d’une sélection naturelle cruelle, mais saine (comme elle l’était à Sparte).

Les deux caractéristiques qui l’animent sont le souci de la « conservation de nous-mêmes », et la « répugnance à voir périr ou souffrir tout être sensible et principalement nos semblables » (Discours sur l’origine de l’inégalité), c’est-à-dire l’amour et la pitié.

Cet homme de l’état de nature proche de l’animal s’en distingue toutefois par sa liberté et sa perfectibilité, laquelle signifie que la nature humaine n’est pas fixe, mais ouverte au changement.

Il ne cherche cependant pas à se perfectionner de lui-même, car ses désirs ne dépassent jamais ses besoins, imagine Rousseau.

Enfin, il ne pense pas véritablement et il ne possède pas le langage, dont il n’a pas besoin en l’absence de société et de famille. Le libre arbitre est conçu une donnée immédiate de la conscience.

L’homme s’éprouve spontanément comme libre de ses actions et responsable de ses choix, et il l’est d’autant plus qu’il possède en lui la capacité d’évoluer, la perfectibilité.

Rousseau le compare ainsi à l’animal Le libre arbitre est conçu une donnée immédiate de la conscience.

L’homme s’éprouve spontanément comme libre de ses actions et responsable de ses choix, et il l’est d’autant plus qu’il possède en lui la capacité d’évoluer, la perfectibilité.

Rousseau le compare ainsi à l’animal Du contrat social Livre I chap I sujet de ce premier livre “l’ordre social est un droit sacré mais il ne vient pas de la nature, il est donc fondé sur des conventions.

Il s’agit de savoir quelles sont ces conventions.” Chap II des premières sociétés “La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille.” Un enfant reste auprès de ses parents aussi longtemps qu’il a besoin d’eux pour se conserver.

L’âge de raison permet de se libérer de ce besoin et de devenir libre.

“Cette liberté commune est une conséquence de la nature de l’homme.

Sa première loi est de veiller à sa propre conservation et, sitôt qu’il est en âge de raison, lui seul étant juge des moyens propres à se conserver devient par là son propre maître.La famille est le modèle des sociétés politiques. En ce sens Aristote disait qu’une partie des hommes naissaient pour l’esclavage et les autres pour la domination.

Mais “il prenait l’effet pour la cause” “en établissant le droit par le fait” comme grotius.

Car “les esclaves perdent tout dans leurs fers, jusqu’au désir d’en sortir (voir le film Manderlay de Lars von Trier qui raconte comment des esclaves noirs libérés de leurs champs ne parviennent pas à vivre en démocratie et retourne dans leur état d’origine.). »

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