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Roumanie (2005-2006): L'aiguillon européen

Publié le 21/09/2020

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« Roumanie (2005-2006): L'aiguillon européen La période 2005-2006 a été marquée par une accélération des réformes en vue de l'intégration de la Roumanie à l'Union européenne (UE), le 1er janvier 2007, et par une intensification des tensions au sein de la majorité gouvernementale, investie le 27 décembre 2004.

Soutenu par une coalition hétéroclite formée par le Parti démocrate (PD, centre), le Parti national-libéral (PNL, centre droit), l'Union démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR, représentant les intérêts de la communauté magyare, soit 6,6 % de la population) et le petit Parti conservateur (PC, centre), le cabinet de Calin Popescu-Tariceanu a dû principalement sa survie au calendrier européen.

Deux clauses de sauvegarde accompagnaient en effet le traité d'adhésion à l'UE, signé le 25 avril 2005. Elles conditionnaient la date de l'intégration – susceptible d'être reportée d'une année – au respect des engagements pris notamment en matière de réforme du système judiciaire et de lutte contre la haute corruption.

La décision relative à la date d'entrée dans l'Union a été reportée à la fin septembre 2006.

Les progrès les plus notables, salués par la Commission européenne, ont été enregistrés dans ces domaines.

La mise en place, en septembre 2005, du Département national anticorruption (DNA) a ainsi débouché sur l'ouverture de plusieurs enquêtes concernant des personnalités politiques de l'ancienne et de l'actuelle majorité.

La plus spectaculaire a visé Adrian Nastase, ancien Premier ministre et président exécutif de la principale formation de l'opposition, le Parti social-démocrate (PSD, centre gauche).

Privé du soutien de son parti, A. Nastase a démissionné de toutes ses fonctions, et notamment de la présidence de la Chambre des députés, occupée depuis le 19 mars 2006 par un élu libéral.

La majorité gouvernementale n'est pas pour autant parvenue à mettre à profit cet affaiblissement de l'opposition.

Les tensions se sont multipliées au sein de la coalition, opposant en particulier ses deux piliers, le PD et le PNL.

Leur conflit faisait écho à la dégradation des relations entre le chef de l'État, le démocrate Traian Basescu, favorable à l'organisation d'élections anticipées pour constituer une majorité davantage contrôlable, et son Premier ministre libéral, C.

Popescu-Tariceanu. Toutefois, ces incertitudes politiques n'ont pas entravé la croissance économique.

Quoique ralentie par rapport à l'année précédente (8,3 %), celle-ci a atteint 4 % en 2005.

Plus importante que prévu, l'inflation s'est établie à 8,6 %.

L'expansion du crédit, la hausse des salaires et l'introduction, en janvier 2005, d'un taux unique d'imposition sur les revenus de 16 % ont accéléré la consommation interne et creusé le déficit de la balance courante, établie à 9,2 % du PIB.

En raison de ces dernières évolutions, le FMI a décidé d'interrompre, en octobre 2005, l'accord stand-by signé quatre mois auparavant. Sur le plan extérieur, outre la volonté de faire de la Roumanie un acteur important dans la région de la Mer Noire, la politique étrangère a conservé son tropisme américain.

Si la présence de centres secrets de détention liés à la CIA n'a pas été confirmée, la signature, le 6 décembre 2005, d'un accord sur l'emplacement de quatre bases américaines sur le territoire national a attesté des bonnes relations entretenues avec les États-Unis.. »

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