RÉSUMÉ ET ANALYSE DE TEXTEAndré Godin :Psychologie des expériences religieuses

« PROULX, DIANE DEUXIÈME TRAVAIL : RÉSUMÉ ET ANALYSE DE TEXTE André Godin :Psychologie des expériences religieuses FACULTÉ DE THÉOLOGIE UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL La réflexion sur les données recueillies au vingtième siècle par les sciences humaines n'a pas laissé « intacte la religion » dira Antoine Vergote dans le chapitre sur la Religion et la psychologie .

Vergote s'appuiera sur la définition de la religion ; la délimitation de la religion en tant qu'objet, première partie de son étude, qu'il partage avec plusieurs auteurs, afin de démontrer si aujourd'hui lesdites sciences humaines ne sont pas limitées dans la quête de théoriser la genèse et l'essence de la religion .

« La psychologie peut effectivement éclairer bien des phénomènes qui appartiennent au domaine religieux, ceux précisément où la religion vient au contact des désirs, des peurs et des mécanismes de défense, des expériences de la vie du monde.

» Toute science doit se régler sur son objet, dira-t-il à maintes reprises.

Dans la deuxième partie de son étude, Vergote démontre que la religion et l'incroyance sont indissociables, car opposées soient-elles l'une de l'autre, elles font intrinsèquement parties d'une histoire personnelle.

Ce projet , comme le mentionne l'auteur, le guidera dans l'élaboration de sa thèse sur son optique de la psychologie de la religion . Vergote définit la religion par « la formation d'une conception sacrale du cosmos par laquelle l'homme surmonte le chaos », définition admise dans le contexte de finitude, d'achevé.

Par ailleurs, la disparité des différentes définitions associée à la diversité des religions soulève des polémiques ne serait-ce que la question s'il faut inclure ou non la référence à Dieu dans la délimitation du religieux, car la définition de celle-ci devient « une conception généralisée et organisée (…) de la nature, de la place de l'homme en celle-ci, d'action partagée par un groupe (…) un objet auquel il peut se consacrer.

» E.

Fromm ajoutera que tout homme est religieux car celui-ci est mué, animé par la passion . T.

Luckmann associe les valeurs humanitaires héritées des valeurs ancestrales qu'il qualifie de religion invisible d'où sa disparition imminente.

R.

Bellah définit la religion civile d'une moralité qui s'accroche « au-delà de la croyance » à une réalité surnaturelle .

De même que E.

Schillebeeckz adopte une définition dite œcuménique de la religion à ce référant universellement humain, d'une conception inclusive de la totalité de sens.

Par ailleurs, la mise au rancart de concepts de la religion accusera une perte de repères quant au théisme et l'athéisme, la morale et la sagesse, la religion et le commentaire soulignera Vergote car, l'un doit nécessairement passer dans l'autre et discerner dans la conversion et « déconversion » religieuses puisque la religion est une alliance du langage, des sentiments, des comportements et des signes se rapportant au surnaturel donc de ce qui transcende les humains aux forces naturelles en nous invitant ainsi à une définition revisitée de la religion duquel il ajoute qu'il ne faut pas se désintéresser des vieux modèles car, ils demeurent des repères précieux.

S'ils disparaissent, il sera alors difficile de discerner la conversion religieuse et la « déconversion », donc laborieux d'échafauder un nouveau concept permettant un discours sensé sur les différentes modalités de religion . Cette reconnaissance des phénomènes permet à la psychologie d'examiner les connexions entre la religion et des éléments recensés – pèlerinage, émotion esthétique, respect de la science devant l'énigme de la nature, etc. La psychologie étant une science empirique , elle s'attache concrètement à l'examen des phénomènes religieux.. »