Databac

République tchèque (1997-1998)

Publié le 27/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : République tchèque (1997-1998). Ce document contient 589 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« République tchèque (1997-1998) Lorsque les historiens procéderont à la périodisation de l'évolution de cette république postcommuniste, la seconde moitié de 1997 et la première de 1998 marqueront une étape. Cette période a d'abord été celle d'une grande désillusion pour nombre de citoyens.

Le " meilleur élève ", le " tigre économique " de la transformation postcommuniste, si vantée par les hommes au pouvoir, s'est révélé un cancre en comparaison avec ses voisins les plus proches, la Hongrie et la Pologne.

En 1997, la croissance du PIB a représenté moins de 1 % et devait selon les prévisions stagner en 1998.

En janvier 1998, la progression annuelle de l'indice des prix à la consommation a atteint 13,2 %.

Le taux de chômage est passé en un an de 3,2 % à 5,2 % ; ce fléau devant bientôt toucher 6 % de la population active.

Au premier trimestre 1998, les investisseurs étrangers ne semblaient plus s'intéresser au pays.

La découverte douloureuse du " faux miracle " économique, des " privatisations formelles ", où l'État restait toujours propriétaire par le biais des banques, accompagnées de détournements de fonds, de nombreuses faillites frauduleuses, la prise de conscience de l'étendue de la corruption et d'une " politique des escrocs " selon le terme du leader syndical Richard Falbr, ont mis au plus bas le moral des habitants.

Selon les sondages, le nombre de personnes regrettant le régime d'avant 1990 a augmenté entre octobre 1997 et février 1998, passant de 18,1 % à 28,7 % ; parmi les moins de 30 ans, le taux avait augmenté de presque 12 points de pourcentage et de 15 pour les diplômés de l'enseignement supérieur. L'année écoulée a également vu l'éclatement des partis au pouvoir.

Après la démission, le 30 novembre 1997, de Václav Klaus, Premier ministre depuis 1992, causée entre autres par un scandale lié au financement occulte de son parti, le Parti démocratique civique (ODS), ce dernier s'est scindé et une nouvelle formation est apparue, l'Union de la liberté (US), dirigée par l'ancien ministre de l'Intérieur de V.

Klaus, Jan Ruml.

Quelques dirigeants de l'Alliance démocratique civique (ODA), parti de la coalition au pouvoir, l'ont rejointe, réduisant ainsi l'ODA à un parti marginal. Cette période qui fera date a été aussi marquée par l'alternance politique au pouvoir, que le pays n'avait pas encore connue.

Sous le gouvernement de Josef Tosovský, ancien gouverneur " sans parti " de la Banque nationale, assurant l'intérim, des législatives anticipées ont eu lieu les 18 et 19 juin 1998.

Leur vainqueur, avec 32,31 % des suffrages exprimés, le Parti social-démocrate tchèque (CSSD), dirigé par Milos Zeman, a recherché des partenaires pour une coalition gouvernementale pouvant assurer la stabilité politique de ce pays qui a été retenu parmi les candidats à l'adhésion à l'Union européenne et dont le Parlement a ratifié en avril 1998 l'adhésion à l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord). Enfin, l'année 1998 fera date avec l'état de santé du président de la République, Václav Havel, figure symbole mondialement connue et qui ne pouvait plus assurer sa charge que partiellement. Elle ne fera pas date toutefois pour la commémoration, plutôt tiède, des événements de 1968 marqués par l'invasion du pays par les chars de l'URSS et ses. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles