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République tchèque (1996-1997)

Publié le 27/09/2020

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« République tchèque (1996-1997) Le printemps 1997 s'est fait longtemps attendre, cependant Václav Havel, président de la République, constatait que l'atmosphère était lourde dans la société tchèque.

Et les commentateurs se penchant sur l'état du "meilleur élève de la transformation post-communiste" ne l'ont pas contredit. En effet, dans les premiers mois de 1997, les signes de stagnation donnaient à réfléchir.

Le déficit du commerce extérieur qui atteignait, fin 1996, 7,7 milliards de dollars continuait à augmenter; la production industrielle, qui avait augmenté en 1996 de 6,9 %, baissait fortement; le PIB (+ 4,2 %) risquait une baisse imprévue; le déficit budgétaire s'élevait, tandis que le chômage dépassait pour la première fois les 4 %.

L'inflation des douze derniers mois représentait 8,2 % en avril 1997, et les loyers augmentaient de 100 % à Prague le 1er juillet.

Le gouvernement a réagi en présentant un "petit paquet de mesures économiques" corrigeant la politique jusqu'alors suivie, voulant réaliser des économies surtout dans les secteurs où le mécontentement à l'égard de sa politique s'est manifesté, entre autres, par des grèves (transports, santé).

En juillet, la monnaie a été dévaluée. La "lourdeur" de l'atmosphère du printemps tenait toutefois aussi à des affaires de corruption, à des faillites de banques et des révélations de vols, ainsi qu'aux affrontements au sein de la coalition des trois partis au pouvoir: le Parti démocratique civique (ODS) de Václav Klaus, le Parti populaire et l'Alliance démocratique civique.

Trois ministres clés ont quitté le gouvernement, d'autres portefeuilles ont changé de titulaires.

Les observateurs considéraient comme probable l'éclatement de la coalition avant la fin de 1997. Les axes d'une nouvelle coalition ont semblé se dessiner au Sénat (élu en novembre 1996), où le Parti populaire s'est allié avec le Parti social-démocrate tchèque.

Ce parti, avec pour chef Milos Zeman, président du Parlement, et dont la vice-présidente, Petra Buzkova, était désormais le personnage politique le plus populaire dans les sondages, apparaissait comme le vainqueur probable des élections à venir, anticipées ou non.

En "mai noir" (titre de l'hebdomadaire Respekt), il frôlait les 30 % dans les préférences électorales, tandis que l'ODS était tombé au-dessous de 20 %, fait jamais vu auparavant, et le Parti populaire était en passe de rattraper son rival de la coalition en place. Le pays a été gravement touché par des inondations en juillet 1997.

Celles-ci ont provoqué la mort d'une cinquantaine de personnes en Moravie et en Bohême orientale.

Des centaines de maisons ont été détruites, des milliers d'autres endommagées, les cultures ravagées et d'importants effectifs de bétail noyés. En politique étrangère, l'événement de l'année a été la signature de la déclaration tchéco-allemande le 21 janvier 1997, difficilement négociée pendant deux ans.

Elle a mis fin à certaines tensions entre les deux États.

Sa large approbation au sein du Parlement tchèque s'est toutefois accompagnée, en février, des propos racistes et xénophobes du Parti républicain, dont les délégués ont d'ailleurs assisté au congrès du Front national français (extrême droite) à Strasbourg.

Enfin, la majorité des dirigeants politiques attendait avec impatience l'intégration du pays à l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique nord), que souhaitaient 10 % à peine de la population, et dont le principe a été adopté le 8 juillet 1997 par les puissances occidentales.. »

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