Databac

République tchèque (1995-1996)

Publié le 21/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : République tchèque (1995-1996). Ce document contient 896 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« République tchèque (1995-1996): La veille des jours ouvrables, 58 % de la population de la République tchèque de plus de quatorze ans se couchent avant 22 heures pour aller de bonne heure au travail le lendemain.

Seulement 2,8 % d'actifs sont au chômage.

En 1995, le produit national brut a augmenté de 5 % et au printemps de 1996 les deux tiers provenaient du secteur privé.

L'inflation était maintenue à environ 7,9 % et l'endettement du pays avait encore augmenté, passant à 28 milliards de dollars. Le salaire réel moyen a continué à augmenter, n'atteignant pourtant que 90 % environ de celui de 1989.

La hausse concernait les catégories les mieux payées, tandis que le salaire réel stagnait pour presque la moitié des employés.

Le mécontentement de certaines couches de la population a continué à se manifester, en particulier dans le secteur de la santé, qui a connu une grève fin mars 1996. Un terme nouveau est apparu, la "lumpenbourgeoisie", qui désigne ironiquement ceux dont l'idéal consiste à s'enrichir très vite, sans se fatiguer, et en recourant à n'importe quel moyen. Le pays se polarise au niveau politique.

Les législatives des 31 mai et 1er juin 1996 en ont offert la preuve: 111 partis et mouvements aux élections de 1992 contre seulement 16 en 1996, avec deux forces dominantes - le Parti démocratique civique (ODS), dirigé par Václav Klaus qui se dit de droite, a remporté 29,62 % des voix, tandis que le Parti social-démocrate tchèque (CSSD), dirigé par Milos Zeman, en réunissait 26,44 %.

Cette polarisation est particulière comparée à l'évolution qu'ont connue d'autres pays post-communistes: ces deux forces, en effet, ne sont pas comme ailleurs issues de l'ancien parti communiste au pouvoir - bien que les ex-communistes y soient présents.

Elle revêt aussi une autre originalité: la représentation relativement forte des partis qu'on qualifie d'"extrémistes", mais qu'il faut soigneusement distinguer - 10,33 % des voix sont revenues au Parti communiste de Bohême et de Moravie (KSCM) et surtout 8,01 % au Parti républicain (SPR-RSC), formation d'extrême droite qui n'avait recueilli que 5,98 % des suffrages en 1992. Avec les deux autres partis au pouvoir, les chrétiens-démocrates (KDU-CSL, 8,08 % des voix) et l'Alliance démocratique civique (ODA, 6,36 % des voix), l'ODS ne regroupe plus la majorité au Parlement.

Et les "déçus" qui ont boudé les élections (75 % de participation contre 86 % en 1992) peuvent observer une scène politique qui oblige des courants jusqu'à présent plutôt rigides à consentir des compromis.

Dans le cas contraire, des élections anticipées devraient bientôt intervenir.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles