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réalisme (philosophie) - philosophie.

Publié le 06/12/2021

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réalisme (philosophie) - philosophie.
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PRÉSENTATION

réalisme (philosophie), terme utilisé pour désigner deux doctrines distinctes de la théorie de la connaissance, le réalisme physique (l'objet perçu par les sens) et le réalisme « supérieur « (au-delà de l'objet et de sa perception, l'idée, ou l'essence).

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RÉALISME ET RÉALITÉ PHYSIQUE

Dans la philosophie moderne, le terme « réalisme « s'applique à la doctrine qui affirme que nous percevons par nos sens des objets qui ont une réalité physique indépendante de notre perception, et que par conséquent la connaissance du monde qui
procède de celle-ci est fiable. En ce sens, il s'oppose à l'idéalisme représenté par George Berkeley ou Emmanuel Kant. Dans sa forme extrême, appelée parfois réalisme naïf, les choses perçues par les sens passent pour être la réplique exacte de leur
apparence.
Les versions plus élaborées auxquelles on se réfère parfois sous le nom de réalisme critique proposent une explication de la relation entre l'objet et l'observateur qui rend compte de la possibilité de l'illusion, de l'hallucination et d'autres erreurs de la
perception.

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RÉALISME ET RÉALITÉ DE L'ESSENCE

Dans la philosophie médiévale, le terme « réalisme « se réfère à la position qui considère comme réelles les idées platoniciennes, ou universaux, représentant une réalité supérieure à celle des objets sensibles. Cette position est à présent
communément appelée réalisme platonicien. Dans la philosophie de Platon, un nom commun (par exemple, « lit «) se réfère à la nature idéale de l'objet, laquelle a une existence métaphysique indépendante des objets particuliers de ce type. Ainsi, la
justice est conçue par ce type de réalisme comme une essence qui existe indépendamment des actes individuels « justes «, de même que le « lit « existe en tant qu'entité générique indépendamment des objets particuliers du même nom. Au Moyen
Âge, cette position est défendue contre le nominalisme, qui nie l'existence de tels universaux en affirmant que tous les objets que l'on appelle par un nom ont pour seul élément commun ce nom.
Font figure d'intermédiaires entre ces deux positions le réalisme modéré, qui soutient que l'univers existe dans tous les objets du même type mais pas indépendamment de ceux-ci, et le conceptualisme, qui considère que l'univers peut exister
indépendamment de tous les objets d'un type donné mais seulement en tant qu'idée dans l'esprit et non en tant qu'entité métaphysique dotée d'une existence autonome.
Les représentants de la philosophie analytique tels que George Edward Moore et Bertrand Russell critiquent l'idée selon laquelle la réalité est toujours composée de « totalités organiques « dont l'analyse incombe à l'esprit. Pour Russell, en particulier,
les relations qui unissent les choses ou les faits sont déterminées par la nature ultime des entités qu'elles relient et représentent une réalité spécifique ; c'est la doctrine de l'atomisme logique. Certains considèrent Edmund Husserl comme un
représentant du réalisme dans la mesure où il refuse de réduire les essences à des constructions de l'esprit ; cependant, il n'attribue pas aux essences le même type d'existence que Platon : le réalisme du fondateur de la phénoménologie est à michemin de l'idéalisme, car l'« intuition des essences « ne révèle que les phénomènes, alors que leur véritable nature reste cachée.
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