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Qu'on le veuille ou non, une oeuvre dramatique n'existe que du soir où elle est créée, cad où elle "vit" devant le public. Mais quel est le rôle de celui-ci ?

Publié le 20/12/2021

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« Intro Qu'on le veuille ou non, une oeuvre dramatique n'existe que du soir où elle est créée, cad où elle "vit" devant le public.

Mais quel est le rôle de celui-ci ? I.

- Avant « l'entrée » du public. 1° On décante l'oeuvre par la lecture « à l'italienne » autour d'une table. 2° Les acteurs en possession de leur rôle, entrés dans leurs personnages, on passe sur scène, pour la mise en place, le jeu proprement dit. 3° Imaginons que les répétitions se prolongent sans public, ce jeu prendrait quelque chose d'arbitraire et de décousu ; les personnages ressemblent alors à des poissons rouges derrière la vitre d'un aquarium (Salacrou). II.

— La « présence » du public. 1° II suffit de quelques amis à la dernière répétition pour que le ton, le rythme, et même le texte prennent leur vrai sens. 2° Le succès dépend alors pour une bonne part de ce que l'on appelle le hasard : c'est l'ambiance que le public apporte avec lui. Il suffit, pour changer le destin d'une oeuvre dramatique : a) D'un incident intérieur : — un maladroit qui tousse, — une porte qui grince...

ou qui ne s'ouvre pas, — un décor dont la peinture n'est pas sèche (exemple de la Nuit vénitienne de Musset) ; b) D'un fait extérieur : — une panne de métro, — une grève, — un discours politique attendu. III.

— La « leçon » du public. 1° Si le public a un minimum de culture et de spontanéité (les deux conditions sont rarement réunies), 2° S'il est assez nombreux et cohérent (Bergson fait remarquer que le rire passera mieux sur une salle comble qu'à moitié vide), 3° Alors, il peut apporter sa « collaboration » : — à l'acteur, qui se corrige et modifie son jeu en écoutant le public : interprétation plus ou moins extérieure, plus ou moins en finesse et en nuances ; - à l'auteur, qui modifie certaines répliques ou même récrit toute une scène (Molière a fait cela souvent et Ionesco ne s'en cache pas). Conclusion Un humoriste a dit qu'il fallait que le public « lui aussi, ait du talent ».

Cette remarque est sans doute plus qu'une boutade.

Mais que faire pour que le public ait toujours du talent?. »

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