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Question d’interprétation du texte « L’art des apparences » de Machiavel (p60) Sujet : Quel usage des apparences en politique est exposé dans ce texte ? 

Publié le 28/02/2022

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« Question d’interprétation du texte « L’art des apparences » de Machiavel (p60) Sujet : Quel usage des apparences en politique est exposé dans ce texte ? Ce texte est écrit par Nicolas Machiavel dans son œuvre Le Prince de 1513.

Machiavel est un philosophe politique du 15e et 16e siècle, il occupe des fonctions de secrétaire de chancellerie à Florence, puis des missions diplomatiques.

L’effondrement de la République et le retour des Médicis le vouent à la disgrâce et à l’emprisonnement.

Libéré, il vit sa retraite des affaires publiques comme une occasion de réfléchir sur l’action politique et il écrit Le Prince en 1513, qui est un ouvrage conçu afin de conseiller le prince sur les moyens de conserver l’ordre et le pouvoir.

Dans ce texte, Machiavel nous parle de politique et notamment plus précisément des apparences de la politique ainsi que des usages qui peuvent en être fait.

Ce texte peut être divisé en deux parties : dans un premier temps, nous allons nous demander pourquoi le prince doit-il paraître à avoir un certain nombre de qualités et dans un second temps, pourquoi est-il utile qu’il sache ne pas les avoir réellement, ou du moins de s’en défaire si nécessaire. Dans un premier temps, dès le début du texte, Machiavel fait l’opposition entre la facultativité du prince à ne pas avoir toutes les qualités susdites d’un bon prince et l’obligation de paraître les avoir car celles ci sont « dommageables si on les as » et « sont utiles, si on paraît les avoir ».

Dans ce texte, nous pouvons observer le terme « apparence » plusieurs fois explicitement, notamment avec le verbe «paraître » aux lignes 2 et 3, et aux lignes 13 et 14.

Ainsi, dans les lignes 2-3 et 14-15, Machiavel nous instruit sur les qualités qu'un prince doit avoir afin de pouvoir faire régner son autorité sur le peuple, autorité qui confère à celui qui la possède, prestige et confiance, sens et légitimité.

L’autorité (auctoritas) définit l’impulsion de celui qui force l’action, le chef aussi appelé « caput » signifie la « tête pensante », qui par son influence fait d’une pluralité une unité.

Pierre Clastres, dans son ouvrage « La société contre l’état » nous parle notamment de cette autorité avec des articles consacrés aux sociétés autochtones américaines ; il souhaite, à l’aide de ses écrits, étudier ses sociétés depuis leur propre perspective, prendre leur politique au sérieux et rendre au langage sa valeur.

Dans un second temps, dans ce texte, nous pouvons observer la notion d’usage qui est explicitement peu présente mais en revanche, on la trouve implicitement dans plusieurs formules comme dans l’opposition entre « paraître pitoyable, fidèle, humain entier, religieux, et l’être » aux lignes 3-4, cette perméabilité des qualités du prince nous montre qu’il est plus aisé d’être craint que d’être aimé, tout en sachant qu’il est impossible de diriger un pays seulement en faisant régner la crainte ; il semblerait paradoxal de donner à l’autorité un caractère parfaitement indiscutable, d’empêcher toute critique, tout débat sur la base de la liberté d’examen qui l’a fondé.

Baruch Spinoza, notamment, a défini cette crainte vécue par ses personnes sous cette emprise comme « une tristesse inconstante née de l'idée d'une chose future ou passée de l'issue de laquelle nous doutons en quelque mesure ».

Il caractérise aussi cette peur (timor) des personnes. »

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