Quelles sont les limites des droits de l'homme sur les animaux ?

« RÉFLEXION PHILOSOPHIQUE : Il est établit par de nombreux philosophe que la principale distinction entre l'homme et l'animal est la parole.

Ainsi, ils présentent tout de même un grand nombre de similitudes.

Emmanuel Kant (1724-1804) est un philosophe allemand, fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal ».

Grand penseur des Lumières allemandes, Kant a exercé une influence considérable sur la philosophie moderne, son œuvre est centrée autour des trois Critiques : la Critique de la raison pure, la Critique de la raison pratique et la Critique de la faculté de juger.

Le texte étudié est La Doctrine de la vertue parue en 1797 et tirée de la Métaphysique des mœurs.

Dans ce texte, Kant s'affiche en tant que animaliste.

L'animalisme est un courant de l'éthique qui défend les droits des animaux.

Ce courant soutient que les animaux non humains sont des êtres sensibles capables de souffrir et sont dignes de considération morale de la part des êtres humains.

Selon Kant, quelles sont les limites des droits de l'homme sur les animaux ? Emmanuel Kant est un animaliste, il défend la cause animal avec ferveur, il affirme donc que ce n'est pas parce qu'un animal n'est pas agent moral, responsable de ses actes, qu'il n'a pas de droits, qu'il n'est pas patient moral et que les agents moraux sont dispensés de devoirs envers lui.

C'est pourquoi il met en exergue les limites des droits de l'homme sur les animaux.

En effet, pour le philosophe, la cruauté et la violence témoignent d'un manque de compassion envers des êtres vivants donc si un homme est cruel avec les animaux, il peut être cruel avec ses semblables.

Ainsi, quelqu'un qui maltraite un animal prouve son manque de moralité.

Ces arguments montrent que Kant propose une relation d'équité entre hommes et animaux puisque selon lui on ne doit pas faire aux animaux ce que l'on ne doit pas à un homme.

Kant offre donc une vision avant gardiste de la cause animale.

Il défend les animaux sans pour autant s'opposer à l'utilisation de ceux ci pour contribuer à la vie humaine ni à leur consommation.

Il est en accord avec l'idée que l'homme puisse tuer l'animal à la seule condition qu'il le fasse sans cruauté et torture.

C'est d'ailleurs pour cela qu'il critique avec ardeur les expériences de laboratoire.

Kant refuse catégoriquement la souffrance animale, il pense qu'on peut les utiliser mais pas outre mesure.

Le plus important pour le philosophe est la reconnaissance que les humains doivent avoir envers les autres espèces.

L'argumentation d'Emmanuel Kant ne trouve cependant pas d'écho au XVIIème siècle.

En effet, la question d'accorder des droits aux animaux est une question qui divise selon les ethnies, les croyances et les traditions.

Dans certains pays, les animaux sont sacrés mais ce n'est pas le cas en Europe.

La majorité des homme se pense nettement supérieur aux autres espèces.

Ils les pensent incapable de réfléchir, d'avoir une conscience ou encore d'avoir des capacités de réflexion.

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