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Pouvons-nous nous connaître ?

Publié le 06/10/2021

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« VAN EIJDEN Jan-Willem Tle Bleue Pouvons-nous nous connaître ? Dans le roman historique Guerre et Paix (1869) de l’auteur russe Léon Tolstoï, l’un des personnages principaux, Pierre Bezukhov, semble constamment changer dans sa perception du monde, de l’homme, du bonheur et de la vie à cause d’une tourmentée : il ne se connaît pas lui- même (et comprend encore moins le monde qui l’entoure).

Pourtant, une fois prisonnier lors des guerres napoléoniennes, le personnage arrive soudainement à une certaine compréhension des évènements – en apparence incompréhensibles – de son passé, et par cette connaissance améliorée de soi-même et du monde, il arrive à une forme de « tranquillité de l’âme ». A première vue, il semblerait donc que nous ne pouvons pas nous connaître en tant qu’individu. Effectivement, la connaissance – à dissocier de l’opinion – semble renvoyer à un savoir objectif et universel.

Dans cette optique, la connaissance de soi est absolue est permet de connaître notre propre essence de manière intime et complète.

Or, ne sommes-nous pas souvent confrontés à des situations où nos actions nous semblent étrangères à nous-mêmes ? qui peut prétendre expliquer ses rêves les plus étranges ? Cependant, la connaissance, n’est-elle pas aussi le fait de reconnaître, de discerner ? Ainsi, la connaissance de soi serait plutôt reconnaître des motifs, des caractéristiques, des façons de penser qui nous distinguent des autres et nous aident à nous comprendre et à vaincre cette brume qui nous cache à nous-mêmes.

Une comparaison de nous-même à l’autre, ne nous permet-elle pas aussi de nous connaître ? Le problème se pose donc ainsi : nous avons tant de mal à comprendre certaines de nos décisions – qui semblent émaner d’un inconscient – que la connaissance réelle de soi est impossible, ou bien, la connaissance de soi est possible grâce à notre raison et notre faculté d’analyse. Il conviendra donc initialement de voir dans quelle mesure il semble que la connaissance de soi est impossible, puis de considérer que la connaissance de soi est possible par l’exercice de la raison, et finalement, nous verrons en quoi ces deux thèses pourraient être à nuancer et que la connaissance de soi soulève un enjeu important. Dans cette partie, nous montrerons que la connaissance de soi semble impliquer une forme de faculté rationnelle à se présenter clairement et justement ce que l’on est, notre nature et nos pensées.

Or, à l’épreuve d’observations empiriques, cette proposition semble pouvoir être remise en cause.

En effet, notre connaissance de nous-même, si nous en possédons une, ne peut pas être une opinion subjective, mais doit être épistémologique.

Cependant, nous ne sommes capables de décrire qu’une partie de nous-mêmes : le fonctionnement de notre organisme ne nous est que partiellement connu, nos émotions souvent inexplicables, nos rêves illogiques.

Certains évènements précis comme le coup de foudre amoureux, le goût pour une activité plutôt qu’une autre ou même le fait de tourner à gauche sur un chemin plutôt qu’à droite en sont des exemples peut-être plus concrets.

De même, si je prétends connaître mes qualités morales et physiques à l’instant présent, cette idée de moi-même. »

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