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Philosophie Sujet : Protéger la nature

Publié le 03/05/2025

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« Philosophie Sujet : Protéger la nature Introduction Protéger la nature, c’est chercher à préserver l’environnement, les écosystèmes et les espèces vivantes des destructions causées, en grande partie, par l’activité humaine.

Cette idée semble faire compromis, tant les menaces écologiques sont devenues visibles et inquiétantes.

Pourtant, cela n’a rien de naturel : pendant longtemps, l’homme a considéré la nature comme un simple outil à exploiter pour satisfaire ses besoins.

Mais si l’homme est capable de détruire la nature, il en dépend aussi pour vivre.

Dès lors, on peut se demander : protéger la nature est-ce un devoir moral ou une nécessité pour l’humanité ? Pour y répondre, nous verrons d’abord que l’homme détruit la nature tout en étant dépendant, puis nous montrerons que sa protection est une condition de survie, et enfin nous demander s’il est possible d’accorder une valeur morale à la nature. L’homme détruit la nature tout en étant dépendant Tout d’abord on observe une contradiction profonde dans le rapport que l’homme entretient avec la nature.

Il en dépend totalement mais agit comme s’il pouvait s’en affranchir ou la dominer.

Depuis des décennies, la nature est perçue comme une ressource que l’on peut exploiter librement : les terres sont cultivées de manière intensive, les bois dans les forêts sont abattus, les océans sont surexploités, et les sols sont notamment pollués par les activités industrielles.

L’homme transforme son environnement selon ses besoins sans pour autant mesurer les conséquences à long terme de ses actes. Or, nous pouvons dire que cette exploitation massive repose sur un oubli fondamental : l’être humain ne peut pas vivre sans la nature.

Il a besoin d’air pur, d’eau potable, d’un climat stable et de biodiversité pour se nourrir, se soigner, et maintenir un écosystème équilibré.

La nature n’est donc pas un simple décor ou un outil exploitable aux yeux de l’homme, elle est la condition même de son existence. L’homme agit comme s’il était séparé de la nature, alors qu’il en est en réalité une partie.

En détruisant les équilibres naturels, il met en danger non seulement les autres humains et espèces, mais aussi sa propre survie.

La crise écologique actuelle en est l’illustration de cette contradiction entre les deux éléments. Il est important de comprendre que cette attitude de l’homme vient d’une manière de penser très ancienne, dans laquelle on a souvent mis l’être humain au-dessus de la nature.

D’après Descartes, la pensée occidentale a souvent opposé l’homme qui est un être de raison à la nature qui elle est perçue comme un ensemble de mécanismes à exploiter.

À cause de cette idée, on a cru pendant longtemps que la nature était là juste pour être utilisée par l’homme.

Mais en réalité, l’homme fait partie intégrante de la nature et dépend des autres formes de vie qui l’entourent.

Il faudrait prendre conscience de ceci pour comprendre pourquoi la protection de la nature est une priorité. Ainsi, la destruction de la nature n’est pas seulement un problème extérieur, c’est un problème intérieur à l’humanité : en détruisant son milieu de vie, l’homme compromet sa propre existence. La protection de la nature est une condition de survie Détruire la nature, c’est se mettre en danger et donc la préserver devient indispensable.

En brisant les équilibres naturels, l’homme se détruit luimême.

Cela nous amène donc à poser la responsabilité de l’homme envers la nature.

Est-ce qu’on doit voir la nature simplement comme un outil qu’on n’utilise pour nos besoins, ou bien comme quelque chose qui a de la valeur en elle-même et qu’on doit respecter ? La façon dont on répond à cette question peut changer notre manière d’agir envers l’environnement.

Le philosophe Hans Jonas, dans son livre Le Principe responsabilité, explique que l’homme a une responsabilité envers la nature et envers les générations futures.

D’après lui, comme on a de plus en plus de pouvoir pour transformer le monde, on doit aussi faire plus attention aux conséquences de nos actions.

Cette responsabilité doit nous pousser à protéger l’environnement et à préserver les conditions qui rendent la vie possible sur Terre. En effet, si on considère que la nature a une valeur en elle-même, alors on doit la ²respecter et la protéger non pas juste parce qu’elle nous est utile, mais parce qu’elle mérite qu’on en prenne soin.

Par exemple, on ne devrait pas uniquement préserver une forêt parce qu’elle fournit du bois ou attire des touristes, mais aussi parce qu’elle abrite des espèces vivantes et qu’elle a sa propre importance.

Cela nous oblige à changer notre façon de voir la nature et à revoir nos valeurs : on ne peut plus la traiter comme une simple "chose" qu’on utilise, mais comme une réalité qu’on doit respecter, même quand elle ne sert pas directement nos intérêts. Cependant, protéger la nature uniquement pour garantir notre propre survie ne.... »

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