philosophie Freud et la pulsion

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LA CONNAISSANCE DE SOI. FREUD III NOTIONS BONHEUR CONSCIENCE REPÈRES LA CONNAISSANCE DE SOI IV.

PULSION ET EXCITATION XII.

LA CONNAISSANCE DE SOI.

FREUD III Vous savez que l’on peut parfaitement connaître la configuration de son téléphone sans connaître pour autant son fonctionnement matériel, ou encore connaître toutes les règles d’un jeu vidéo et être un gamer chevronné sans pour autant connaître une seule ligne de programmation. Bref : on peut isoler le fonctionnement d’un système de ce qui le rend possible. XII.

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FREUD III Le système que Freud va vouloir isoler de son origine physiologique est celui du psychisme humain : La psychologie a pour ambition d’étudier les phénomènes psychiques indépendamment des causes biologiques qui les produisent (sans quoi on fait de la bio…). C’est là un point épistémologique important : chaque science ne peut se construire qu’en délimitant précisément son objet d’étude et en s’y tenant (au début, du moins...). XII.

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FREUD III Étudier l’appareil psychique et ses mécanismes internes, voici ce que Freud va proposer en développant des concepts qui s’y rapportent. Faisons un premier point sur le vocabulaire de base : XII.

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FREUD III De même que la métaphysique a pour vocation initiale (Platon) de comprendre la physique en faisant appel à des concepts transcendants qui permettent de comprendre le monde physique, de même Freud édifiera au fil des années une théorie qui aura pour vocation de comprendre les phénomènes psychiques à partir de concepts qui les transcendent : la métapsychologie. XII.

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FREUD III On pourrait ainsi dire que la psychologie* étudie les phénomènes psychiques, et que la métapsychologie étudie les conditions théoriques de ces mêmes phénomènes psychiques, mais la nuance n’est pas toujours évidente, selon les auteurs et selon les époques. C’est Freud qui inventera ce terme en 1896, il renverra à tous les concepts que nous étudierons au fil des diapos qui vont suivre. * Étymologiquement, le terme désigne « l’étude de l’âme ».

Le livre « De l’âme », d’Aristote, peut donc être qualifié de « psychologique ». XII.

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FREUD III Alors ? Il est assez fréquent de commencer ce cours en entrant dans le vif du sujet et de parler de l’Inconscient (concept métapsychologique, donc...), mais comme je fais tout de travers, nous n’en parlerons qu’à la fin, dans le but de comprendre comment Freud arrive empiriquement à cette notion. Concentrons-nous donc sur une autre notion fondamentale (et plus facile d’accès) celle de pulsion (trieb). XII.

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FREUD III Dans un livre regroupant plusieurs courts articles écrits au fil des années, et précisément intitulé Métapsychologie, Freud va clairement définir ce qu’il entend par pulsion : XII.

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FREUD III « On a dit l’essentiel au sujet de l’excitation lorsqu’on a admis qu’elle agit comme un principe d’impact unique ; elle peut alors être supprimée aussi par une unique action appropriée, dont il faut voir le type dans la fuite motrice devant la source d’excitations.

Naturellement ces impacts peuvent se répéter et s’additionner, mais cela ne change rien à la conception du processus et aux conditions de la suppression de l’excitation.

La pulsion, au contraire, n’agit jamais comme une force d’impact momentanée, mais toujours comme une force constante.

Et comme elle n’attaque pas de l’extérieur mais de l’intérieur du corps, il n’y a pas de fuite qui puisse servir contre elle.

Il existe un meilleur terme que celui d’excitation pulsionnelle : celui de « besoin » ; ce qui supprime ce besoin, c’est la « satisfaction ». [Ainsi,] la sensation de déplaisir est en rapport avec un accroissement de l’excitation, et la sensation de plaisir avec une diminution de celle-ci.

» Freud, Pulsions et destins des pulsions (1915, in Métapsychologie) XII.

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FREUD III Alors ? Quelles différences entre pulsion et excitation ? Avant tout, puisque la psychologie et/ou la métapsychologie n’étudient.... »