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PHILOSOPHIE ET PHILOSOPHES INDIENS

Publié le 16/06/2020

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« Autrement dit, la spécificité du philosophe indien me semble être le fait qu'il ne raisonne — sans doute ni mieux ni plus mal que tout autre philosophe que pour mieux entrer en méditation, être un renonçant total, devenir un libéré du devoir renaître. Cet «amour de la sagesse» qu'auraient en commun tous les philosophes, qui ne sont pas uniquement des fonctionnaires appointés, qui vivent ce qu'ils pensent et pensent ce qu'ils vivent, ne vise pourtant pas le même but, même si le dernier mot des uns et des autres serait silence, car le silence des uns n'est pas le silence des autres. L'amour de la sagesse pour qui croit en l'immortalité de l'âme, en une rétribution future, en un Dieu créateur, législateur et sauveur, qui croit au sens d'une histoire humaine qui s'accomplirait par étapes, etc. ne peut pas être le «même» amour de la sagesse que celui de qui ne croit pas en ces «évidences» mais croit par contre à l'inéluctable renaissance de celui qui ne parvient pas à se libérer de l'ignorance et de l'attachement, croit à la juste loi du karma qui les sanctionne, à la libération définitive du devoir renaître de celui qui a une fois pour toutes intuitionné son renoncement et son identité avec l'Absolu. ...»

« PHILOSOPHIE ET PHILOSOPHES INDIENS On peut philosopher, au sens d'étudier la Révéla­ tion, de raisonner sur celle-ci, de la méditer, à tout « âge de la vie» mais surtout et d'abord au stade de l' étu­ diant, et ensuite au stade du renonçant.

Remarquons toutefois que, soit par piété dévotionnelle (bhakti), soit par asc�E* purificatrice (yoga), on peut déjà en quelque sorte entrer en renoncement à n'importe quel âge de la vie.

L'élément décisif pour être un renonçant étant alors non le quatri�;* âge de vie, mais le renoncement lui-même : tout en étant dans le monde, on peut déjà, à tout âge, en tout état, commencer à ne plus en faire par­ tie, à s'en détacher, à commencer sa «libération», même si on ne pourra l'achever en cette existence.

N'ont accès à cette philosophie de la connaissance et du renoncement que les deux-trois premiers rangs mais surtout le premier que les hommes, sauf exceptions rarissimes, et pour autant que de maître (gunt) 1 à dis­ ciple s' établisse une relation forte qui n'est pas que d'en­ seignement mais dè respect et de totale obéissance.

Ces traits particuliers soulignés, il en va de la philo­ sophie et des philosophes indiens comme des autres.

Tout quiconque réfléchit, raisonne, pense réellement par soi-même fait de la philosophie comme M.

Jourdain de la prose.

Simplement, avec bon sens, sans chichi.

Quant à la philosophie comme activité rigoureuse 1.

Guru (maître; littéralement: lourd): dans l'optique de cette relation forte, les parents sont eux aussi considérés comme les pre­ miers gurus de leurs enfants, et non pas seulement ceux qui seront plus tard leur maître spirituel.. »

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