Philosophes de l'Antiquité et du Moyen Age (résumé de cours)

« Pbilosopb�s de l'Antiquité et du Moyen Age Penseurs et œuvres à connaître Antiquité grecque PLATON Philosophe grec (427-347 av.

J.-C.), disciple de Socrate.

Son œuvre est constituée de dialogues dans lesquels les interlocuteurs cherchent ensemble la vérité sur un sujet donné : c'est la méthode dialectique, qui épouse la forme de la pensée, ce dialogue intérieur et silencieux de l'âme avec elle-même.

> Le Banquet, La République, Le Phédon. ARISTOTE Philosophe grec (384-322 av.

J.-C.), né en Macédoine.

Élève de Platon, il est le précepteur d'Alexandre le Grand et le fondateur de l'école péripatéticienne (le Lycée).

Inventeur de la logique formelle, il étudie également le vivant, faisant de l'âme le principe même de la vie, ainsi que la dimension politique et éthique de la vie humaine.

> Éthique à Nicomaque, La Métaphysique. ÉPICURE Philosophe grec (341-270 av.

J.-c.), né à Samos.

Sa philosophie, qu'il conçoit comme une médecine de l'âme, s'articule autour de trois assertions : la sensation est le critère du vrai, la nature est un composé d'atomes et de vide sans finalité (matérialisme) et le bonheur réside dans l'usage mesuré des plaisirs et l'ataraxie (hédonisme).

Malgré les contresens qui tendirent à y voir un immoralisme, l'épicurisme propose une sagesse qui invite à la modération, le libre exercice du jugement, l'indépendance et l'amitié.

Antiquité romaine CICÉRON Philosophe et orateur romain (106-43 av.

J.-c.), né à Rome.

Il met son éloquence légendaire au service d'une œuvre philosophique qui s'efforce de réunir la philosophie de Platon (Académie) et celle des stoïciens.

On lui doit une des premières formulations d'un humanisme reposant sur l'idée d'une culture uni­ verselle et l'amour sensible du genre humain (compassion).

> Traité du destin, Traité des devoirs. SÉNÈQUE Philosophe et homme politique romain (4 av.

J.-C.

-65 apr.

J.-C.).

Adepte du stoïcisme, il produit une œuvre éloquente qui élève la rigueur stoïcienne au rang d'art de vivre, et tempère l'idéal de maîtrise de soi par une certaine acuité à la fragilité du bonheur et de la sagesse humaine.

> Lettres à Lucilius, De la brièveté de la vie.. »