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Philippiques de CICERON (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« Cicéron a choisi le titre de ses derniers discours en hommage à Démosthène ; il portait en effet une grandeadmiration pour le célèbre orateur grec, qui avait prononcé ses Philippiques contre Philippe de Macédoine.Les quatorze Philippiques qui nous sont parvenues font, semble-t-il, partie d'un ensemble qui a dû compter dix-huitdiscours.

Toutes sauf la deuxième, qui n'a jamais été prononcée, ont été présentées devant le Sénat ou le peuple. Les derniers discours prononcés par Cicéron sont considérés comme des chefs-d'œuvre d'éloquence, mais il s'yajoute du pathétique lorsque l'on sait dans quelles conditions ils furent prononcés. Derniers espoirs, dernières haranguesLes Philippiques (44 43 av.

J.-C.) marquèrent le retour de Cicéron à la vie politique, mais furent aussi ses derniersdiscours.

Elles occupent donc une place exceptionnelle non seulement dans l'oeuvre mais aussi dans la vie du grandorateur.

Elles furent en quelque sorte le couronnement de son activité politique et littéraire, mais une couronne quifut mortuaire, tant pour Cicéron que pour la République.

Rappelons les faits.

Après l'assassinat de César (44),Cicéron avait retrouvé les affaires publiques et le Sénat.

Dans la lutte pour le pouvoir, il prit parti pour Octave, le filsadoptif du défunt César, contre Antoine, qui allait être la cible des Philippiques.

Dans le premier discours, Cicéron nefait que se moquer d'Antoine, qu'il traite encore en ami ; mais il lui reproche d'abandonner Rome pour faire la guerreà Decius Brutus.

Le ton est encore conciliant, mais assez vite, avec la deuxième Philippique déjà, il devientintransigeant.

Abandonnant son esprit légendaire de conciliation, Cicéron se lance alors dans une dénonciation sansconcession, parfois haineuse, de son adversaire, tout en apportant son soutien à Octave, salué comme unlibérateur.

Il défend et justifie la guerre contre Antoine de toute son éloquence.

Et la guerre est gagnée par Octave.Mais Cicéron n'avait pas prévu que les deux adversaires d'hier allaient se réconcilier et qu'Antoine, parvenu aupouvoir, le ferait assassiner. Un sommet de l'art oratoireD'un point de vue littéraire, les Philippiques sont une preuve éclatante du talent de l'avocat Cicéron, surtout dans safaculté de s'adapter à son auditoire.

Selon l'assemblée devant laquelle il parle — Sénat ou peuple — il modifie defaçon subtile son texte pour renforcer sa force de conviction.

Les quatorze discours marquent sans nul doutel'apogée de son éloquence, et font appel à toutes les ressources, à toutes les variétés de ton des discoursantérieurs : ils sont tantôt fougueux, tantôt sarcastiques, solennels, pathétiques, ironiques, véhéments, etc.

Levocabulaire y est pur, le choix des termes d'une précision absolue, le rythme rapide, parfaitement adapté au proposde chaque discours.. »

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