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Paul SÉRUSIER:LA BARRIÈRE FLEURIE, LE POULDU (FINISTÈRE).

Publié le 17/05/2020

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« / Paul SERUSIER LA BAR RI ÈRE FL E URI E LE PO UL DU (FINIST ERB Directement inspirée par son ami Gauguin, que le jeune Sérusier admirait tant , cette « Barrière fleurie » frappe par la richesse de ses couleurs, sa mise en pag e et ses lignes harmonieu ses.

C'est en 1 8 8 8 que Sérusier découvre les charmes de la Bretagne.

Sa rencont re avec Gauguin va transformer son intérêt pour cette régi on en une passion qui l'habitera toute sa vie.

Ensemble, les artistes de Pont -Aven élabo­ reront un style appelé synthétisme , dans lequel les notions de couleurs, de lignes et de formes seront capitales.

LE CONTEXTE En 1889, à la sortie du café Volpini, sur le Champ-de-Mars, où le «groupe impression­ niste et synthétiste,,.

entraîné par Gauguin, présente les tableaux qui ont été refusés par l'Exposition universelle, Sérusier annonce à G auguin : «Je suis des vôtres.

» Et il en sera effectivement, se partageant entre la Bre­ tagne, très à la mode à cette époque, et les soirées parisiennes, où il ne refuse pas un verre de marc, alcool qu'il apprécie tout par­ ticulièrement.

En juillet 1889, il retrouve Gauguin à Pont­ Aven, puis, en août, devant l'invasion du vil­ lage par des peintres académiques, les deux artistes se réfugient au Pouldu.

Après une période militaire, qu'il effectue début sep­ tembre, Sérusier retourne à l'auberge de la Plage, tenue par Marie Henry, où sont déjà installés Gauguin et Meyer de Haan.

L'Œ UVRE la palette est réduite à quelques couleurs dominantes, qui sont le bleu, le vert et le ver­ millon.

En arrière -plan, une imposante et vaste maison disparaît en partie, cachée par des arbres disposés en verticales régulières, cependant que, devant, la végétation semble LA COTE Les huiles sur toile de la période dite ((bretonne~ se négocient entre 120 000 et 200000 FF (22000 et 36000 dollars).

Pour un pastel, il faut compter environ 15 000 FF (2 700 dollars).

Paul S É R.USŒR 1865-1927 • Lll BtuTUn jkiUV , ü Pou/da (Finist~re) • Huil e sur toile 73 cm x 60 cm • Peint en 1889 • Sign é en bas, à droite, 41PS • • Localisation: Paris, musée d'Orsay avoir envahi l'espace.

De chaque côté d'une barrière dont la perspective est fausse, deux paysannes bretonnes conversent.

Cette toile n'est pas sans rappeler fortemen t La Ba rrière de Gauguin, en repr-ena n t un certain nombre d'élémen ts qui ont été inversés (barrière, rochers, arbre, massif de fleurs).

Sérusier n'hésitera pas à emprun ter d'autres thèmes à l'univers de son ami.

Ainsi, La Lutte bretonne ne cache pas sa r~fé rence à La Vision après le sermon.

Dans Eve bretonne, il reprend aussi un sujet traité par Gauguin.

C'est au Pouldu , non loin de Pont-Aven , que Gauguin a peint cette Bar rière , qui devait inspirer Pau l Sérusier .. »

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