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PASCAL

Publié le 15/05/2020

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« PASCAL Blaise Pascal perdit sa mère à trois ans et fut élevé par son père Etienne Pascal.

Le jeune garçon se montra trèsprécocement doué.

A seize ans il écrit son traité des coniques et à dix-neuf invente la machine à calculer.

A vingt-trois ans il commence les expériences sur le vide, sans connaître encore les travaux de Torricelli.

En 1647-1648 ilécrit les traités concernant ces expériences, puis sur l'équilibre des fluides et sur la pesanteur.

En 1651, EtiennePascal meurt; en janvier 1652, Jacqueline, sœur de Biaise, entre à Port-Royal.

Pascal est alors dans sa période dite« mondaine » où il fréquente des libertins notoires.

Il publie entre-temps des traités qui jettent les bases du calculdes probabilités, et de l'analyse infinitésimale.

Après une période de dégoût du monde, il vit sa fameuse nuit du 23novembre 1654 consignée dans le Mémorial, nuit de communion mystique après laquelle il entre à Port-Royal-des-Champs.

Entre 1656 et 1657, il rédige, se jetant dans la bataille entre jésuites et jansénistes, les fameuses Lettresprovinciales.

Il abandonne ensuite la géométrie pour entreprendre un ouvrage dont il nous reste seulement lesPensées, et, après quatre années de souffrances physiques, il meurt à trente-neuf ans. LES OPUSCULES Ce titre, donné par les éditeurs, réunit de courts écrits et ébauches, dont les buts sont divers.

Les uns ont uncaractère purement scientifique, œuvres mathématiques et physiques ; d'autres sont de courts traités comme leDiscours sur les passions de l'Amour, d'autres enfin sont des fragments de portée philosophique : De l'autorité enmatière de philosophie.

Dans ce dernier fragment, Pascal, comme avant lui Descartes, rejette l'autorité en matièrede science et s'en remet, beaucoup plus que Descartes, à la seule expérience plutôt qu'à la raison. Des pages religieuses sont aussi rassemblées dans ce recueil, parmi lesquelles la Prière pour le bon usage desmaladies, le Mémorial, la Comparaison des chrétiens des premiers temps avec ceux d'aujourd'hui, où l'auteur retrouveet glorifie les traditions de l'Eglise primitive, Y Abrégé de la vie de Jésus-Christ et les Ecrits sur la grâce, et enfin lecélèbre Entretien avec Monsieur de Saci sur Epictète et sur Montaigne.

C'est dans ce texte, déjà formulé aprèsl'entrée en religion, que Pascal oppose la pensée stoïcienne qui glorifie l'homme en oubliant de parler de la grâce, etla pensée du sceptique qui ridiculise et anéantit l'homme en oubliant aussi la grâce et le salut.

Il souligne la véritédes deux types d'analyse et la clarté — ou la synthèse — que réalise la doctrine chrétienne.

Il est probable quedans cet « Entretien » se découvre déjà l'idée de la fameuse Apologie que Pascal se proposait d'écrire. Les Trois Discours sur la condition des Grands sont des discours pédagogiques où Pascal s'efforce de dissiperd'avance les illusions de grandeur ou de gloire qui ne correspondent pas à une authentique élévation moralepersonnelle.

« LES PENSÉES » Après avoir fréquenté des libertins athées, Pascal, devenu janséniste, eut l'idée d'écrire une Apologie de la religionchrétienne spécialement destinée à les convaincre en partant de leur propre manière de voir et de juger, en utilisantleurs propres arguments.

Nous possédons, sous le titre de Discours sur les Pensées de M.

Pascal où l'on essaie defaire voir quel était son dessein, un résumé d'une conférence de présentation générale de l'œuvre future.

C'est pourcette œuvre, qu'il ne rédigera jamais, que Pascal accumula les notes, les idées, les fragments, les citations, lesprojets de chapitres, dont l'ensemble a été réuni sous le nom de Pensées, avec un classement variable et arbitraire,selon les éditeurs. Peut-être est-ce sa propre démarche du monde vers Dieu que veut décrire Pascal, mais il est certain que dans lapremière partie, intitulée Misère de l'homme sans Dieu, il cherche à obliger le lecteur à regarder authentiquement savie, son être, pour y découvrir la détresse, l'anxiété, au delà de l'écran du « divertissement » qui est oubli volontairede la condition réelle de l'humanité.

A partir de cette « préparation psychologique », il va utiliser la raison, seulearme que reconnaissent les athées et qui leur servait jusque là à ridiculiser la religion.

La comparaison avecDescartes a été souvent faite et souvent combattue ; dans les deux cas cependant, le penseur part d'une tablerase, d'une mise à nu méthodique de l'homme dépouillé de ses certitudes antérieures, fait toucher le fond de l'abîmeainsi ouvert et reconstruit un système de valeurs réelles.

La médiation est évidemment toute différente : c'est lecogito chez Descartes, c'est le médiateur (le Christ) chez Pascal. Après des pensées relatives à la méthode de conviction et au plan qu'il veut suivre dans les passages surl'éloquence, sur l'esprit de finesse et de géométrie, Pascal utilise les arguments de Montaigne pour ruinerl'orgueilleuse confiance de l'homme en ses possibilités humaines.

Dans une dernière partie, il devait s'employer à faireconnaître la religion et donner un sens à l'inquiétude qu'il avait volontairement provoquée, et in extremis posel'adversaire devant l'enjeu (c'est le fameux passage du pari).. »

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