Databac

Panama (2002-2003): Désenchantement politique, morosité économique

Publié le 20/09/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Panama (2002-2003): Désenchantement politique, morosité économique. Ce document contient 785 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.

« En 2003, année du centenaire de la fondation de la République panaméenne, la morosité et le désenchantement continuaient de dominer la vie publique du pays. La dernière année du mandat de la présidente Mireya Moscoso a vu s'accroître le discrédit de son gouvernement et l'impopularité du Parti arnulfiste (PA).

Aux accusations de corruption et de népotisme se sont ajoutés les effets de la décélération prolongée de l'économie nationale Pour la deuxième année consécutive, le PIB a stagné en 2002 (0,5 %), et le PIB par habitant a diminué de 1,1 %.

Le chômage urbain était l'un des plus élevés d'Amérique latine (16 % à 17 %).

La baisse d'activité a touché aussi bien le secteur financier (Centre bancaire international) que les réexportations depuis la zone franche de Colon vers les pays latino-américains.

Le trafic du canal a baissé, l'augmentation des recettes résultant d'une hausse des tarifs de transit.

Les exportations de bananes, de café et de crustacés ont diminué, dans un contexte de crise de l'industrie manufacturière. Aucune politique cohérente n'est venue soutenir les secteurs productifs et les grands projets d'infrastructures, tels que la construction d'un deuxième pont sur le canal, tardaient à voir le jour faute de financement.

Comme le soulignait un rapport du PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) d'octobre 2002, les inégalités de revenus se sont accentuées au détriment des classes populaires et des couches moyennes, et plus encore des populations indigènes, soit 250 000 personnes (10 % de la population), stigmatisées par une extrême pauvreté.

Le même document met en cause les politiques d'ajustement structurel de la décennie 1990. La préparation des élections générales de mai 2004 a révélé la fragilisation du Parti arnulfiste dont le candidat au poste de président, José Miguel Alemán, ancien ministre des Relations extérieures, arrivait très loin dans les sondages derrière le candidat du Parti révolutionnaire démocratique (PRD), Martin Torrijos, fils du général Omar Torrijos, populaire parmi les jeunes et les couches urbaines métropolitaines.

Une troisième candidature apparaissait susceptible d'affaiblir encore la position arnulfiste au sein de la coalition conservatrice.

Guillermo Endara, premier président civil après la chute du général Manuel Noriega en 1990, candidat du petit parti Solidarité, conservait en effet un certain crédit au sein du Parti arnulfiste dont il fut membre.

Les alliances électorales avec les petits partis conservaient toute leur importance au regard des enjeux législatifs marqués par l'avantage du PRD durant cette législature (34 sièges à l'Assemblée législative sur un total de 71 contre 18 au PA).

Les programmes, eux, allaient devoir être précisés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles