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Cameroun (2002-2003): Fragilité économique et assise politique

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/angui/3/450574.txt[13/09/2020 02:24:49] L'économie camerounaise est restée fragile en 2002 : croissance de 4,3 %, inflation de 4,5 % et investissements directs étrangers stagnant à 1,3 milliard de dolla rs.

La revue trimestrielle FMI-Banque mondiale, du 27 février au 17 mars 2003, attribuait cette situation a u retard pris dans les réformes structurelles.

Les critiques pointant les effets pervers des privatisati ons (augmentation du tarif de l'électricité dans un contexte de pénurie, crise du transport f erroviaire de voyageurs, controverses dans la cession partielle de la CDC [Cameroon Development Corporation]) se sont amplifiées, alors que le gouvernement était confronté à la pression des institutions de Bretton Woods en faveur de l'accélération de ces dernières (eau, transport aérien, stockage et distribution des produits pétroliers), de réformes de gouvernance (création d'une Cour des comptes) et de la finalisation d'un document stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) approprié et cohérent.

L'a tteinte par le Cameroun du point d'achèvement de l'Initiative en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE), qui devrait permettre une réduction de la dette de 1 400 milliards FCFA à injecter dans la lutte contre la pauv reté (affectant près de 56 % de la population), et la poursuite du programme triennal appuyé par la Fac ilité pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC, dispositif de financement établi avec l e FMI en 1998 et reconduit en 2000) en étaient tributaires.

Avec la célébration des vingt ans de pouvoir du président Paul Biya, la victoire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir) aux législ atives et municipales du 30 juin 2002 ont marqué l'actualité politique.

Au-delà de la restructuration du gouvernement de coalition (24 août 2002), toujours dirigé par Peter Mafany Musonge, ce double scrutin a rendu visible l'existence de «partis de cartel».

Organisés autour d'un parti «hyperdominant», ces derniers se sont révélés peu reliés à la société civile et davantage encore à l'État – il est leur principal financeur –, étant capables de s'entendre pour partager la gestion du pouvoir et tenir à distance les forces ex trêmes porteuses de revendications «ethno-régionales» (Grand Nord, Est, irrédentisme anglophon e).

Le résultat des scrutins et la perspective qu'il a ouverte pour la présidentielle de 2004 ont aussi ranimé la tendance au «factionnalisme» dans l'ensemble des partis politiques (RDPC, Front social démocrate – SDF –, Union nationale pour la démocratie et le progrès – UNDP –, Union des populations du Cameroun – UPC –, etc.).

Le rayonnement international du pays a été assuré par sa pré sidence au Conseil de sécurité de l'ONU en octobre 2002 et l'implication active du président Biya pour le règ lement pacifique des crises régionales (Centrafrique, Côte-d'Ivoire) et le respect de la Charte des Nation s unies dans la crise irakienne.

Cette option a été confirmée lors de sa rencontre avec le présiden t nigérian Olusegun Obasanjo le 15 novembre 2002.

Les deux dirigeants se sont engagés, sous l'égide de l'ONU, à respecter le verdict favorable au Cameroun rendu le 10 octobre 2002 par la Cour internationale de justice dans le litige qui oppose leurs pays à propos de la presqu'île de Bakassi et de la délimitation de leurs frontières, terrestres et maritimes.. »

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