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Panama (1998-1999) Le sens du "non" au référendum

Publié le 20/09/2020

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« Panama (1998-1999) Le sens du "non" au référendum L'écrasante victoire du "non" au référendum du 30 août 1998 invitant à se prononcer sur une série de réformes constitutionnelles (65 % des suffrages exprimés) a marqué, très certainement, une étape importante de la consolidation démocratique au Panama.

La population a surtout manifesté son rejet de la réforme prévoyant la possibilité d'une réélection pour le président de la République.

Le chef de l'État Ernesto Balladares n'a guère convaincu que ses troupes du Parti révolutionnaire démocratique (PRD) de la nécessité de permettre un second mandat.

Les Panaméens en ont aussi profité pour sanctionner l'action du gouvernement, notamment sa politique néolibérale, les privatisations, les réformes du code du travail et le projet d'un Centre multilatéral antidrogues (CMA).

Ce dernier aurait dû permettre aux États-Unis de reconvertir l'une des bases militaires qu'ils se sont engagés à rendre avant l'an 2000 (dans le cadre des accords Torrijos-Carter de 1977 portant sur la dévolution du canal) en un centre régional de lutte contre le trafic de drogue.

Le projet a toutefois été abandonné, faute d'un accord portant sur l'indemnisation du Panama pour l'utilisation de la base. La victoire du "non" au référendum a ouvert une période d'intenses négociations en vue de l'élection présidentielle de mai 1999.

Le PRD a dû rapidement choisir un autre candidat en la personne de Martín Torrijos Espino (35 ans), le fils du général Omar Torrijos, fondateur du PRD et dictateur nationaliste et réformiste entre 1968 et 1981.

Le 2 mai 1999, la candidate de l'opposition Mireya Moscoso a remporté la présidentielle en battant facilement M.

Torrijos (respectivement 44,9 % et 37,6 %). La popularité du PRD et la campagne de M.

Torrijos ont souffert, fin 1998-début 1999, du ralentissement de l'activité économique.

La crise financière internationale a affecté le marché panaméen, mais ce sont surtout les activités de réexportation depuis la zone franche de Colón (représentant en 1997 plus de 13 % du PIB et employant 14 000 personnes) qui ont chuté en 1998.

Les flux commerciaux n'ont augmenté que de 1 % en 1998 (contre 14 % en 1997), en raison de la baisse de la demande latino-américaine.

De surcroît, le secteur agricole a connu, au cours du dernier trimestre de 1998, de graves difficultés dues au phénomène climatique El Niño (1997) et à l'ouragan Mitch (1998).

Les exportations de bananes ont aussi été pénalisées par la réduction du quota attribué par l'Union européenne à Panama.

La croissance a été ainsi limitée en 1998 à 4 %, à peine plus que le taux de 3,7 % atteint en 1997.. »

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