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NéfertitiXIVe siècle av.

Publié le 23/05/2020

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« Néfertiti XIVe siècle av.

JC Celle dont le nom signifie “ la belle est venue ”, et dont le buste a fait connaître la beauté, est, en réalité, une inconnue.

Rien n'a permis d'établir si elle était bien cette princesse étrangère attendue au harem d'Aménophis III et qui aurait épousé le fils du souverain.

Il semble tout aussi possible qu'elle ait été une jeune Egyptienne.

C'est là un des mystères qui ajoutent encore à sa légende.

Ses seuls liens de jeunesse sont la mention de sa s œ ur, et la présence à ses côtés de Ti, sa nourrice, laquelle occupait un rang élevé auprès de son conjoint Ay, futur usurpateur du trône.

Dès la fondation de la ville d'Akhetaton-Amarna (vers 1372 av.

JC), on voit figurer, sur tous les monuments, la reine et son époux Aménophis IV (Akhenaton).

Les filles du couple royal apparaîtront les unes après les autres : en l'an 12 du règne, les six héritières sont réunies.

Mais peu après Néfertiti pleurera Maketaten sans doute morte en couches.

On s'accorde à reconnaître que ce moment marque le déclin de la reine qui sera, pendant les dernières années du règne, écartée par son Pharaon du cercle magique où le couple évoluait.

Sans doute a-t-on commenté trop facilement les nombreuses scènes où les souverains apparaissent, en effet et, dans des attitudes d'une tendre intimité, semblant indiquer, sans retenue, la passion aveugle et ostentatoire qu'ils ne pouvaient réprimer.

Il faudrait plutôt interpréter ces scènes comme des figurations rituelles ressortissant à la nouvelle iconographie, et tendant à évoquer, par cette perpétuelle “ Théogamie ”, la notion du renouvellement de la vie assurée par l'exemple même du couple symbolisant les éléments créateurs incarnés. Quelques années avant la fin de l'expérience amarnienne, Akhenaton remplace Néfertiti par son propre frère, Smenkérê, dans le rituel, comme dans le protocole, ce qui paraît impensable si l'on ne fait pas appel à la conception particulière que l'on voulait voir exprimée par les deux entités royales.

Néfertiti s'établit alors dans son palais septentrional d'Amarna, escortée d'une petite cour dirigée par Ti et Ay, plus puissants que jamais.

C'est là qu'elle unit Toutankhaton à la troisième de ses filles, Ankhsenpaaton.

C'est aussi en cet endroit que périt la malheureuse reine, isolée, mais obstinément fidèle à la mystique religieuse à laquelle son adhésion semble avoir été totale et à cause de quoi elle perdit le bonheur.. »

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