Namibie (2005-2006) Délicate émancipation du nouveau président
Publié le 20/09/2020
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Namibie (2005-2006)
Délicate émancipation du nouveau président
Les tensions concernant la politique de redistribution des terres et le rôle de
la communauté blanche namibienne, apparues lors de la campagne électorale de
2005, auraient pu marquer la première année du mandat du président Hifikepunye
Pohamba, dauphin et successeur de Samuel Nujoma qui avait dirigé le pays depuis
l’indépendance (1990).
En fait, dès son intronisation (21 mars 2005), le nouveau
président a mis en œuvre une politique anti-corruption, rassurant les organismes
internationaux qui lui ont renouvelé leur confiance.
Au sein de la SWAPO (Organisation des peuples du Sud-Ouest africain), parti au
pouvoir depuis 1990, il s’est posé en arbitre entre les partisans de S.
Nujoma,
qui en demeurait le président, et les partisans d’Hidipo Hamutenya, ancien
ministre des Affaires étrangères « démissionné » par le même Nujoma en 2002.
Sur
le plan international, H.
Pohamba s’est présenté comme le porte-parole de tous
les Namibiens.
Ainsi, lors d’un voyage officiel en Allemagne, fin 2005, il a
réclamé – en vain – des excuses à l’État allemand à propos du génocide des
Hereros (dont on commémorait le centenaire), cette population lui étant pourtant
politiquement hostile.
Sur le plan économique, le nouveau président a proposé
des concessions à l’entreprise LLD Diamonds Namibia en échange de l’ouverture
d’un centre de polissage de diamants à Windhoek, proposition que la société De
Beers avait déclinée.
H.
Pohamba tenait ainsi à prendre ses marques à la direction du pays tout en
laissant une place symbolique à S.
Nujoma : le gouvernement a présenté une loi
élevant celui-ci au rang de « père de la nation namibienne »..
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