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Comores 2005-2006: Un président surnommé « Ayatollah »

Publié le 13/09/2020

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« file:///F/Lycée/1/450651.txt[13/09/2020 23:26:46] Le 26 mai 2006, au terme d’un processus électoral complexe, Ahmed Abdallah Sambi, 49 ans, surnommé « Ayatollah » en raison de son engagement islamiste, a été i ntronisé président de l’Union des Comores.

Le 16 avril, il avait devancé ses rivaux lors d’une élection pa rtielle à Anjouan, qui a sélectionné les trois candidats autorisés à se présenter au niveau fédéral.

La surprise est venue de l’élimination de l’ancien vice-président Caabi el-Yachroutu, favori des bailleurs de fonds.

Le 14 mai suivant, A.

Sambi est parvenu en tête du scrutin présidentiel avec 58 % des suffrages, devanç ant l’ancien Premier ministre Abderemane Halidi (28,3 %), soutenu par le président sortant Assoumani Azali, et un militaire français à la retraite, Mohamed Djanfari (13,6 %).

Comme promis, le président Sambi a mis en place un gouvernement restr eint composé de huit membres, âgés en moyenne de 43 ans – dont le doyen est le vice-présid ent Idi Nadhoim (57 ans) – et ne comptant qu’un islamiste affiché, le ministre de la Justice, M’Madi Ali. Malgré son manque évident d’expérience politique, cette équipe a été perçue comme une volonté de changement par un électorat qui a apprécié ses premières mesures : interdiction de quitter le territoire pour d’ anciens dignitaires soupçonnés de corruption, négociation réussie avec les enseignants en grève p our l’obtention d’arriérés de salaires, apaisement des tensions avec les pouvoirs autonomes des trois îles co nstituant l’Union (Anjouan, Grande Comore, Mohéli).

Sur le plan extérieur, A.

Sambi a tenté de rassurer la communauté internationale en affirmant qu’il respecterait l’État de droit et que la charia, dont il est partisa n, ne pouvait être appliquée à ce jour aux Comores.

Par ailleurs, les négociations avec le FMI devaient reprendr e durant l’été 2006, afin d’instruire le dossier comorien à Washington avant la fin de l’année.. »

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