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Mongolie 1998-1999

Publié le 20/09/2020

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« Mongolie 1998-1999 Des institutions longtemps bloquées L'année 1998 a été marquée par une grave crise politique opposant l'Alliance démocrate (AD, formée du Parti national-démocrate mongol et du Parti social-démocrate mongol) aux ex-communistes du PRPM (Parti révolutionnaire du peuple mongol).

Dans ce pays qui fut en 1924 le deuxième au monde où le communisme fut érigé en système de pouvoir, les premières élections présidentielles libres (après l'adoption d'une nouvelle Constitution à caractère présidentialiste en 1992), furent gagnées en 1993 par l'opposition démocrate. Celle-ci emporta également les élections générales de 1996, mettant ainsi fin au pouvoir du PRPM Le Premier ministre Mendsaikhany Enkhsaikhan engagea une politique de réformes. Mais la crédibilité du gouvernement fut affaiblie par son échec à lutter contre l'extension de la pauvreté et la hausse des prix (le taux d'inflation atteignait environ 60 % à cette époque, avant de fléchir jusqu'à 9,4 % en 1998).

Elle a aussi souffert des dissensions internes à la coalition démocrate.

En mai 1997, le candidat du PRPM gagna l'élection présidentielle.

Son parti a abandonné l'étoile rouge pour une rose rouge.

Il s'est engagé dans une politique d'obstruction de l'action gouvernementale, boycottant le Parlement, sauf pour voter une motion de défiance le 24 juillet 1998 à laquelle se joignirent quinze membres de l'Alliance démocrate.

Tsakhiagiin Elbedorj, qui avait succédé le 23 avril au poste de Premier ministre à M.

Enshsaikhan, dut se retirer.

Pendant des mois, les candidats successivement présentés par l'Alliance ont été refusés par le chef de l'État.

T.

Elbedorj a ainsi continué à expédier les affaires courantes pendant des mois. La crise a rebondi lorsque Sanjaasurengiin Zorig (AD) qui était pressenti pour le poste fut assassiné le 2 octobre 1998.

Il avait été la figure de proue du mouvement de contestation prodémocratique du régime communiste en 1990.

En 1999, le gouvernement du Premier ministre Janlaviin Narantsatsralt a dû démissionner pour n'avoir pas respecté la confidentialité dans la privatisation de l'entreprise minière Erdenet (propriété conjointe des États mongol et russe). Renchinnyamiin Amarjargal, ancien ministre des Affaires étrangères lui a succédé. Sur le plan externe, la Mongolie a été admise en juillet 1998 au Forum régional de l'ANSEA (Association des nations du Sud-Est asiatique).. »

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