Moldavie (1998-1999)
Publié le 20/09/2020
Extrait du document
Ci-dessous un extrait traitant le sujet : Moldavie (1998-1999). Ce document contient 812 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format PDF sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en: Histoire-géographie.
«
Moldavie (1998-1999)
Les dégâts de la crise russe
Dépourvue de ressources énergétiques, fragilisée par un secteur agricole ayant
pour tout débouché les marchés de la CEI (Communauté d'États indépendants), la
Moldavie a subi de plein fouet le choc de la crise financière russe (été 1998).
En automne 1998, la Banque nationale a réagi face à la dépréciation du leu en
abandonnant le contrôle des changes.
L'inflation atteignait 7,6 % au premier
trimestre 1999.
Aussi, malgré le nouveau Code fiscal entré en vigueur le 1er
janvier 1998, les revenus de l'État sont-ils demeurés bien inférieurs aux
prévisions.
La dette extérieure s'élevait à 1,3 milliard de dollars en mai 1999
et la dette interne à 1,6 milliard de lei.
Avec un salaire moyen mensuel
équivalent à 25 dollars, le niveau de vie de la population s'est sensiblement
détérioré.
C'est dans ce climat de récession que le Premier ministre Ion Ciubuc a
démissionné le 3 février 1999.
Ion Sturza, vice-premier ministre et ministre de
l'Économie et des Réformes, lui a succédé, soutenu lors du vote au Parlement par
le bloc Pour une Moldavie démocratique et prospère (parti de Dumitru Diacov,
président du Parlement), la Convention démocratique (dirigée par l'ex-président
Mircea Snegur) et le Parti des forces démocratiques (parti de centre droit de
Valeriu Matei), formations appartenant toutes à la coalition gouvernementale.
Les communistes ont voté contre, et le Front populaire chrétien démocrate
(FPCD), ancienne composante du gouvernement, s'est abstenu.
La réforme de l'organisation territoriale adoptée par le Parlement en décembre
1998 a créé un découpage administratif en 10 judet (contre 40 "rayons"
auparavant).
Un statut spécial a été accordé à la minorité des chrétiens
orthodoxes turcophones du Sud: l'Unité territoriale autonome de Gagaouzie
(UTAG).
Mais les négociations piétinaient sur le statut définitif de la
Transdniestrie, région séparatiste, autoproclamée en 1990 "république moldave de
Transdniestrie" (RMT), malgré le mémorandum signé le 8 avril 1997 qui devait
normaliser les relations et prévoyait le retrait de l'ex-14e armée russe mais
n'était pas appliqué.
Enfin, quoique n'ayant pas d'accès direct à la mer, la Moldavie est membre de la
Coopération économique de la mer Noire (CEMN).
Le sommet de Yalta, en juin 1998,
a donné naissance à la Charte sur l'organisation économique régionale, prémices
d'une zone de libre-échange dont l'enjeu majeur est le transport du pétrole
caspien..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Turquie (1998-1999): Une année de forts remous
- Tunisie (1998-1999) Climat économique favorable sur fond d'autoritarisme politique
- Turquie (1998-1999) Une année de forts remous
- République tchèque (1998-1999) Un gouvernement fragile
- Tanzanie (1998-1999): Baisse de tension à Zanzibar et avec le Burundi