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Mexique (2001-2002) Les grandes réformes freinées par la vie politique

Publié le 20/09/2020

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« Mexique (2001-2002) Les grandes réformes freinées par la vie politique Les dix-huit premiers mois du gouvernement du président Vicente Fox ont montré les limites immédiates des possibilités de changement politique au Mexique.

Élu avec plus de 43 % des voix en juillet 2000, V.

Fox n'avait cependant pas pu s'assurer une majorité au Congrès.

Son parti de droite libérale, le PAN (Parti action nationale), n'était que la deuxième force politique à la Chambre des députés et au Sénat avec respectivement 207 et 46 représentants, derrière le PRI (Parti révolutionnaire institutionnel), qui était au pouvoir depuis soixante et onze ans, et qui comptait 209 députés et 60 sénateurs.

Cette situation a freiné les grandes réformes promises par le premier président de l'alternance.

La privatisation de l'industrie de l'électricité et de la pétrochimie, l'adoption d'une nouvelle loi régissant les relations de travail, la refonte du secteur public et la réforme des institutions politiques sont ainsi restées lettre morte.

La loi visant l'amélioration des rentrées fiscales a été substantiellement modifiée au moment de son adoption par le Congrès en décembre 2001, contrevenant ainsi aux objectifs initiaux du gouvernement. La consolidation démocratique mexicaine a été marquée par le dur apprentissage de la vie politique dans des conditions de dispersion du pouvoir propres au pluralisme.

Dans un premier temps, le président a cherché à tirer profit de sa grande popularité pour influencer les législateurs (en dix-huit mois au gouvernement, sa cote de popularité n'était pas descendue au-dessous de 48 %). Cette stratégie s'est cependant heurtée à une solide tradition de discipline partisane et les états-majors des grandes formations politiques (PRI, PAN et PRD - Parti de la révolution démocratique [gauche nationaliste]) ont privilégié leurs objectifs particuliers.

Même les relations entre V.

Fox et son propre parti, le PAN, ont été tendues.

Cela explique pourquoi la loi sur les droits et culture indigènes (février-avril 2001), qui devait mettre fin au conflit du Chiapas, et la loi sur la réforme fiscale (mars-décembre 2001) ont été considérablement transformées lors de leur adoption. L'année 2001 a été ponctuée de quatorze élections pour combler des postes de gouverneurs des États, de députés provinciaux et d'autorités municipales.

Ce branle-bas électoral a beaucoup occupé les grands partis nationaux, affectant les négociations législatives.

Le PAN a remporté deux élections au poste de gouverneur, dans le Yucatan et en Basse-Californie, tandis que le PRI gagnait au Tabasco et le PRD au Michoacan.

Cependant, c'est le score enregistré par le PRI dans l'ensemble de ces scrutins qui a le plus surpris : avec en moyenne 40 % des voix, l'ancien parti dominant demeurait la première force politique du pays. Les trois grands partis ont renouvelé leurs directions.

En février 2002, le PRI a élu comme président Roberto Madrazo, ancien gouverneur du Tabasco, politicien pragmatique associé aux secteurs plus traditionnels de ce parti.

En mars, le PAN a pour sa part reconduit Luis Felipe Bravo, qui avait maintenu lors des premiers mois du nouveau gouvernement une stratégie d'appui critique au président Fox. Toujours en mars 2002, le PRD choisissait Rosario Robles, ancien chef de gouvernement substitut de la Ville de Mexico.

Son élection a été interprétée comme une légère radicalisation de cette organisation de centre gauche.. »

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