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Uruguay (2001-2002): Solidité politique face aux effets de la crise argentine

Publié le 30/09/2020

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« Uruguay (2001-2002): Solidité politique face aux effets de la crise argentine Menacé d'abandon par le Parti national, partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale, et en perte de popularité depuis octobre 2001, le président colorado Jorge Batlle avait dû transiger sur ses projets de privatisations, combattus par l'opposition de gauche du Front élargi, associé à la centrale syndicale PIT-CNT (Intersyndicale plénière des travailleurs-Convention nationale des travailleurs).

Face aux effets récessifs sur la croissance uruguayenne de l'effondrement argentin intervenu fin 2001, les forces politiques et sociales ont su conclure les accords nécessaires à l'obtention de soutiens extérieurs. L'ajustement budgétaire de février 2002 a permis l'octroi d'une ligne de crédit stand-by du FMI, fin mars 2002 (743 millions de dollars).

La crise financière d'avril suivant a ensuite conduit à l'approbation rapide de nouvelles mesures (augmentations d'impôts par la «loi de stabilité fiscale» du 29 mai, réduction drastique des dépenses publiques), favorisant un soutien accru des institutions financières internationales (1,5 milliard de dollars annoncés par le FMI le 18 juin).

La confirmation, le 19 mars 2002, de l'identité du fils d'une Uruguayenne opposante à la dictature (1973-1985), considéré comme «disparu» depuis l'enlèvement de sa mère en 1976 et adopté en Argentine, est ainsi passée au second plan. En 2001, la baisse des exportations (- 11,2 %), due à la détérioration de la situation économique en Argentine et au Brésil (41 % des exportations) ainsi qu'à une épizootie de fièvre aphteuse, s'est traduite par un recul du PIB de 3,1 %, un taux de chômage à 14,9 % et un déficit budgétaire s'élevant à 4,4 % du PIB.

L'importante chute des réserves au premier trimestre 2002 (réduction des recettes du tourisme, retraits bancaires effectués par les détenteurs de dépôts argentins, puis uruguayens en avril) a privé de financement la production agricole et industrielle.

L'accélération de la dépréciation du peso (- 18 % en 2001) et la révision à la baisse de la cotation des titres de la dette ont contribué à en alourdir le service (augmentation de 7,6 % par rapport à 2000, soit l'équivalent de 28,6 % de la valeur des exportations). Le rapprochement avec les États-Unis, entrepris à la mi-2001 afin de protéger l'Uruguay de la crise argentine et d'équilibrer ses relations avec le puissant voisin brésilien, a permis la réactivation de la commission bilatérale sur les échanges en avril 2002, au prix cependant de la rupture des relations diplomatiques avec Cuba le 23 avril, après l'approbation par la Commission des droits de l'homme de l'ONU du projet uruguayen de résolution défavorable au régime castriste (celle-ci demandait que le représentant spécial pour les droits de l'homme du secrétaire général puisse se rendre à Cuba).. »

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