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Merleau-Ponty: rapport entre le langage et la pensée.

Publié le 11/06/2020

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«Si la parole présupposait la pensée, si parler c'était d'abord se joindre à l'objet par une intention de connaissance ou par une représentation, on ne comprendrait pas pourquoi la pensée tend vers l'expression comme -vers son achèvement, pourquoi l'objet le plus familier nous parait indéterminé tant que nous n'en avons pas retrouvé le nom, pourquoi le sujet pensant lui-même est dans une sorte d'ignorance de ses pensées tant qu'il ne les a pas formulées pour soi ou même dites et écrites, comme le montre l'exemple de tant d'écrivains qui commencent un livre sans savoir au juste ce qu'ils y mettront. Une pensée qui se contenterait d'exister pour'soi, hors des gênes de la parole et de la communication, aussitôt apparue tomberait à l'inconscience, ce qui revient à dire qu'elle n'existerait pas même pour soi. A la fameuse question de Kant ( 1), nous pouvons répondre que c'est en effet une expérience de penser, en ce sens que nous nous donnons notre pensée par la parole intérieure ou extérieure. Elle progresse bien dans l'instant et comme par fulgurations, mais il nous reste ensuite à nous l'approprier et c'est par l'expression qu'elle devient nôtre. La dénomination des objets ne vient pas après la reconnaissance, elle est la reconnaissance même.» MERLEAU-PONTY.

« TEXTE Dégagez l'intérêt philosophique de ce texte à partir de son étude ordonnée : «Si la parole présupposait la pensée, si parler c'était d'abord se joindre à l'objet par une intention de connélcissance ou par une représentation, on ne comprendrait pas pourquoi la pensée tend vers l'expression comme -vers son achèvement, pourquoi l'objet le plus familier nous parait indéterminé tant que nous n'en avons pas retrouvé le nom, pourquoi le sujet pensant lui-même est dans une sorte d'ignorance de ses pensées tant qu'il ne les a pas formulées pour soi ou même dites et écrites, comme le montre l'exemple de tant d'écrivains qui commencent un livre sans savoir au juste ce qu'ils y mettront.

Une pensée qui se contenterait d'exister pour·soi, hors des gênes de la parole etde la communication, aussit�N apparue tomberait à l'inconscience, ce qui revient à dire qu'elle n'existerait pas même pour soi.

A la fameuse guestion de Kant ( 1), nous pouvons répondre que c'est en effet une expérience de penser, en ce sens que nous nous donnons notre pensée par la parole intérieure ou extérieure.

Elle progresse bien dans l'instant et comme par fulgurations, mais il nous reste ensuite à nous l'approprier et c'est par l'expression qu'elle devient nôtre.

La dénomination des objets ne vient pas après la reconnaissance, elle est la reconnaissance même.» Approche du texte A.

Le thème : MER LEAU-PONTY.

Il s'agit ici d'une analyse du rapport entre le langage et la pensée.

B.

Question implicite à laquelle le texte répond : Qu'est-ce que penser ? La pensée précède-t-elle ou non la parole ? Existe-t-il une pensée en dehors du langage ? (1) Qu'est-ce que penser ?. »

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