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Massacre des Indiens d’Amérique, violences coloniales et esclavage : peut-on parler dans ces cas de crimes contre l’humanité ou de génocide ?

Publié le 17/04/2022

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esclavage

« Massacre des Indiens d’Amérique, violences coloniales et esclavage : peut-on parler dans ces cas de crimes contre l’humanité ou de génocide ? “Si, comme le disent les colons, on ne peut cultiver les Antilles qu'avec des esclaves, il faut renoncer aux Antilles.

La raison d'utilité de la servitude pour la conservation des colonies est de la politique de brigands.

Une chose criminelle ne doit pas être nécessaire. Périssent les colonies, plutôt qu'un principe.” Effectivement, la réduction de populations en esclavage intervient en Amérique dans une volonté de conquérir et de cultiver pour s’enrichir, dès le 15 eme siècle.

Ainsi, on peut imaginer que ce statut de soumission est le résultat de violences et de privation qui interviennent en dehors d’un conflit classique.

De fait, on observe que l’intégrité d’une population peut être atteinte lorsque une autre population étrangère s’y établie et décime de manière volontaire ou non le peuple autochtone.

De plus, c’est la continuité des événements le besoins de richesse et de pouvoir qui pousse les États européens à déporter des individus d’Afrique noire afin qu’il leur soient aliénés et dévoués.

Cela donne une valeur volontaire et préméditée aux crimes dont sont victimes ces peuples qui ne participaient en rien aux conflits occidentaux.

De ce fait, le crime contre l’humanité se caractérise par sa capacité à se produire en temps de paix et de cibler les civils, mais pas forcément un groupe précis.

Ainsi, il est caractérisé par l’esclavage, les violences sexuelles, la déportation forcée, le meurtre, la torture et autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou psychique.

Cette notion est complétée par celle de génocide dans le cadre du massacre des Amérindiens et de l’esclavagisme.

Il s’agit ici de vouloir détruire totalement ou partiellement un groupe national, ethnique, racial ou religieux de manière organisée. Par conséquent, Peut-on caractériser le massacre des Amérindiens, les violences coloniales et l’esclavage comme crime contre l’humanité ou génocide ? D’abord, nous verrons qui sont les Amérindiens et en quoi ils sont impactés par l’arrivée des européens, puis, nous analyserons le statut juridique pouvant qualifier l’esclavage d’un peuple à travers l’histoire, au regard du droit international. Premièrement, nous pouvons nous questionner sur l’existence du génocide du peuple Amérindien.

En effet, ce peuple, présent bien avant les européens en Amérique aurait subit , au regard des chiffre, des événements historiques et des témoignages un génocide.

Selon un consensus des historiens ayant du mal à s’accorder sur un chiffre précis, le peuple autochtone d'Amérique comptabilisait entre 10 et 15 millions d’habitants peuplant l’Amérique, répartis selon plusieurs milliers de tribus fonctionnant selon leurs coutumes et traditions. Toutefois, la découverte par Christophe Colomb en 1492 du nouveau monde qu’il pensent être les Indes bouleverse le mode de vie de ces natifs, qui victimes de maladie, d’infections et de chocs-microbiens, rapportés par les Européens sont décimés. De plus, ils sont enrôlés parfois contre leur gré et portés par l’incompréhension dans les conflits qui opposent les puissances occidentales souhaitant y faire fortune en s’appropriant les territoires et autres ressources exotiques, poussées par le dogme chrétien qui les encourage à se saisir de ces territoires afin de les convertir. Cependant, les amérindiens, tantôt considérés comme des sauvages, tantôt comme une main d’œuvre à asservir, doivent faire face aux colonisateurs qui s’y implantent, déportant les populations pour les établir de force dans des colonies en marge du territoire. »

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