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devoir sur le génocide au Rwanda

Publié le 16/06/2022

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rwanda

« Dossier : La France face à un génocide Le 6 avril 1994, l’assassinat du président rwandais hutu Juvénal Habyarimana déclenche le génocide des Rwandais tutsi par des Rwandais hutu.

Celui-ci est le fruit d’une opposition construite par les européens à l’époque où le Rwanda était une colonie allemande puis belge, entre des Tutsis supposément supérieurs et des Hutu considérés comme inférieurs.

D’avril à juillet 1994, on estime qu’il y a eu 800 000 à 1 millions de vies perdues. Pour donner suite à ce génocide, des tribunaux gacaca, qui se font sur le gazon, ont été mis en place pour confronter les victimes aux bourreaux.

Les Rwandais et le monde entier cherche à commémorer le génocide avec « la cérémonie des souvenirs ».

Ils cherchent à mettre en avant les injustices produites pour ne pas les reproduire dans le futur.

Toutefois, certains condamnent l’inaction des autres pays du monde face à ce génocide, notamment parce que la France et l’ONU sont intervenu trop tard.

Mais certains essaient aussi d’effacer la trace de ce génocide notamment avec des monuments aux morts de ce génocide qui sont vandalisés. Le 26 mars 2021, le rapport Duclert est publié.

Ce rapport, composé de 1200 pages, cherche à mettre en lumière le rôle de la France dans le génocide du Rwanda à partir de l’étude d’archives d’Etat.

Le rapport Duclert permet-il enfin de mettre la vérité sur les responsabilités de la France lors de ce génocide ? De 1993 à 1995, la France se trouve sous la cinquième république avec pour président de la République François Mitterrand qui fait son deuxième mandat.

Le gouvernement est dirigé par Edouard Balladur.

Mitterrand s’entoure de l’historien Hubert Védrine, son chef particulier d’Etat major, Hubert Quesnot et le conseillé d’Afrique Bruno Delaye qui le conseil quant à la façon de gérer sa crise au Rwanda. Le rapport Duclert déclare qu’il y a un « ensemble de responsabilité lourdes et accablantes aux seins de l’état français » par rapport au génocide.

En effet la France a eu une très bonne relation avec le gouvernement de Habyarimana.

Elle lui livrait notamment des armes avant l’attentat de 1990 à 1993 et après l’attentat, il est possible que certaines entreprises françaises livraient toujours des armes aussi.

Toutefois, le gouvernement de Habyarimana est raciste envers les Tutsis et engendre des massacres dès 1990 jusqu’à 1995.

Ces massacres sont documentés par la DGSE et ceux-ci expliquent même que « le danger est grand pour la France de passer de l’actuel gouvernement Rwandais » De plus d’autres personnes du gouvernement français cherche à faire comprendre à François Mitterrand qu’il faut cesser de prendre le parti du gouvernement Habyarimana comme l’a fait le ministre de l’intérieur Pierre Joxe en lui envoyant un message qui ne lui a malheureusement pas été transmis.

L’Elysée n’a donc pas vu ou refusé de voir qu’il y avait un génocide au Rwanda à cause d’un manque ou déni d’information et une ignorance profonde qui peut être dû à la difficulté de voir qu’un état dont la France est ami engendre un génocide.

Les médias français ont aussi diabolisé le Front Patriotique Rwandais qui prenait la défense des Tutsis ce qui a pu contribuer à l’aveuglement des dirigeants français. Toutefois le rapport Duclert déclare que la France a de responsabilités lourdes sans pour autant être complice de génocide. A partir des deux vidéos regarder pour remplir ce dossier, nous pouvons voir que les historiens connaissent différentes difficultés lorsqu’ils travaillent sur ce type d’évènement.

En effet, l’historien Duclert déclare sur France Culture que « pour qualifier un génocide, il faut s’appuyer sur un documentation imparable ».

En effet celui-ci raconte que lors de son travail sur le rapport il a eu accès à certaines archives mais pas à toutes, par exemple, les archives de l’état-major particulier lui ont été refusées.

De plus lors de ce genre d’évènements. »

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