Grand oral hggsp: Sujet : Comment la justice contribue à la réconciliation civile à la suite du génocide du Rwanda (7 avril au 17 juillet 1994) ?

« Sujet : Comment la justice contribue à la réconciliation civile à la suite du génocide du Rwanda (7 avril au 17 juillet 1994) ? Corneille disait « parce qu’on vient de loin », pardon il chantait… Ce titre rappel les douleurs d’un jeune garçon, qui durant l’année 1994 a enduré ce génocide barbare, faisant plus d’1 millions de morts.

De nature objective, je suis ici devant vous, pour vous parler du futur : Le Nouveau Rwanda, au lendemain du génocide. Peu connu de l’opinion public sa reconstruction a prouvé deux choses : la détermination d’un peuple meurtri et son courage face aux pires épreuves.

Mais aussi, que le droit y joue un rôle majeur. Alors, par quels moyens le Rwanda s’est reconstruit pour enfin connaître la paix civile ? C’est là tout le cœur de mon sujet : vous expliquer les moyens judiciaires mise en place par la communauté internationale puis la nécessaire reconstruction à l’échelle locale. Le Rwanda a été livré à lui-même à la fin du génocide demandant de l’aide internationalement, afin de se reconstruire et punir les meurtriers encore en liberté. Touché de loin ou de près par ces violences massives, la communauté a très vite ressenti le besoin de leur venir en aide.

Encore aujourd’hui, des pays se sentent coupables de l’horreur qui a eu lieu à cette époque.

Par exemple, le Président Macron s’est rendu au Rwanda, pour comme il a dit « reconnaître les responsabilités éventuelles de la France dans le génocide des Tutsis » et commémorer ensemble la douleur causée par ce crime. Mais la question que l’on se pose est : comment aider au plus vite un peuple détruit et une population apeurée ? L’intérêt que je porte aux juridictions me conduit à m’interroger sur les moyens qui permettront la réconciliation.

Et c’est en faisant de nombreuses recherches que j’ai constaté que le droit se plaçait comme l’élément crucial, pour enfin atteindre cet objectif. C’est donc pour cela que le Tribunal Pénal International pour le Rwanda a été créée.

Il a été le premier à qualifier à l’opinion publique, les mots « génocide » et « crime contre l’humanité », alors qu’il aurait pu se contenter du mot « crime ». A mon sens, cela montre l’importance de PUNIR et de donner des mots clairs à l’horreur et que cela rentre dans les mentalités des peuples. Mais quels sont ses objectifs ? spontanément on peut dire que c’est de lutter contre l’impunité.

Seulement, ce qui est problématique c’est qu’il ne jugera que les auteurs principaux de ce génocide et ceux qui ont commis des crimes de guerres, je pense notamment aux tortures sexuelles.. »