Mars

« Mars En 1877, Mars effectua l'une de ses plus grandes approches de la Terre.

Les astrono­ mes avaient estimé que, à un moment de l'année, la planète serait à moins de 65 mil­ lions de kilomètres de la Terre.

Partout, en 96 Ci-dessus: ?holOg raphie prise avant l'allerrissage d'une sonde Viking sur Mars , en 1976.

Les mission s sov ié tiqu es et américai­ ne s précédentes a vaie nt trouv é une planète d'où la vie se mblait exclue .

Les al/ er riss ages des Vi­ king fournirent des rense igne­ ment s plu s détaill és et lai ssè rent même su ppose r qu'il pourrait exis ter une certaine forme de vie primiti ve s ur la plan ète .

Ci-dessou s: L es canau x de Mars, dess inés par l'astronome italien Giovanni Schiaparelli en 1 877.

Europe, les télescopes les plus perfectionnés de l'époque étaient tenus prêts pour un exa­ JTien détaillé de la planète "rouge".

A Milan, Giovanni Schiaparelli fut parmi les observateurs les plus chanceux.

En tirant profit de quelques rares moments de clarté exceptionnelle dans l'atmosphère de la Ter­ re, il fit, à propos de Mars, des observations qui allaient devenir le début d'une légende.

A son grand étonnement, il aperçut ~me série de lignes régulières qui semblaient parcourir la surface martienne.

Il en dessina quelques croquis approximatifs et annonça publique­ ment sa découverte .

Il appela ces lignes car­ raii, ce qui, en italien, signifie chaussées ou grandes routes.

D'autres astronomes tradui­ sirent le mot de Schiaparelli par "canaux".

Puis, sans lui laisser le temps d'y apporter un démenti, l'opinion s'établit que la surface de Mars était couverte d'un réseau remarquable de voies · d'eau artificielles.

Quelques années plus tard, un astronome américain, Percival Lowell , travaillant dans son observatoire personnel à Flagstaff, en Arizona, confirma les observations de Schiaparelli et expliqua les origines de ces voies d'eau.

D'après Lo­ well, le grand réseau de canaux était une reli­ que d'une civilisation passée.

Les modifica­ tions climatiques sur Mars avaient fait mon­ ter dangereusement les températures et a­ vaient entraîné une séqheresse sur toute la planète.

Pour survivre dans ces nouvelles. »