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Lorsque quelqu'un a mal quelque part, il y met la main

Publié le 19/01/2022

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« 1 / 2 ·'o,rou TLS ci~yEi, KEi8L 1eal fllv XEip' EXEL Lonque quelqu'un a mal quelque part, Il y met la main Ce vers, attesté par Plutarque (De garn1/i1ate, 513e ), fut considéré, sur des bases infondées, comme un fragment ad es pote tragique par Nauck (38S), mais il s•agit en réalité d'une variante d'un proverbe qu' Arsenius ( 12, 94a) et Stobée ( 4, 35, 17) nous transmettent avec voûv, cc l'esprit>>, à la place de xeip(a), >, et qu'Arsenius attribue à l'auteur comique Amphis (fr.

45 K.: mais cette paternité n'est pas certaine et le fragment n'est pas accueilli par Kassel-Austin); on trouvera d'autres expressions similaires chez Plaute (Persa, 11) et Cicéron (Epistulae ad Atticum, 3, 15, 2).

Le latin médiéval possède des fo1111LJles qui traduisent exactement la sentence grecque: Ubi do/or ibi digitus (Walther 32040 ; cf.

aussi 32072) et surtout Ubi amor ibi ocu­ lus; ubi do/or ibi manus (32036; cf.

aussi 29563), attestée par Guillaume de Tyr, Historia rerum gestarum in partibus transmarinis, 13., 23 (Pl 201, 571d); par Foulcher de Chartres, Historia Hieroso­ lomrvtana, 55 (PL 15S, 936b qui n'en cite que la seconde partie); par l'Ep ..

79-80 écrite au pape par le minister Sunclae Osithae (PL 200, t439a); par Thomas le Chartreux., Commentaria in Cantica, Pl 206., 92e; par Guillaume de Conches, Dogmaticon Philosophiae, 1, S., 6., et par les scholies à Fecunda ratem, attribuées à un disciple d'Egbert de Liège ( 1, 5, 13 ).

Erasme utilise un lemme semblable dans ses Adagio (2 ..

2, 44): Ubi quis do/et.

ibidem et manum habet.

Signalons une for­ mule voisine en allemand Wo es schmerzt, da greift man hin (mais il existe aussi une veBion, où, comme chez Arsenius, on ne touche pas à cc qui fait mal, mais on ne cesse d'y penser: Wer was Wundes hat.

der /iihlt danach); en français La langue va où le dent fait mal (qui pos­ sède des équivalents dans d'autres langues européennes [cf.

Arthaber 700: Lacerda-Abreu 191 : Mota 41 ; Schwamenthal-Straniero 3068], que cite Fedor Mikhaïlovitch Dostoievski dans les Les frères Karamazov [ 1, 3, 3] mais qui possède aussi des précédents en latin médiéval: cf.

Walther 27925 Semper cum dente remanebit lingua d,,lenle.,. »

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