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L'Orange mécanique d'Anthony BURGESS (Résumé & Analyse)

Publié le 15/05/2020

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« « L'âme a une chance d'exister sous la tyrannie.

Lorsque le despote nous a tout pris, nous sommes bien forcés decroire qu'il nous reste quelque chose.

C'est ce résidu que nous appelons âme.

»,Carnet de notes d'Anthony Burgess.Neuf ans après sa première parution (A Clockwork Orange, 1962), le romande Burgess fut porté à l'écran par Stanley Kubrick ( Grande-Bretagne, 1971), avec l'étonnant Malcolm McDowelldans le rôle du jeune Alex.

Le titre français du film en était Orange mécanique (l'article du titre de l'édition françaisedu livre ayant été supprimé). Dans un paisible quartier londonien, une bande de jeunes fait régner la terreur ; leur chef sera choisi par dessavants pour expérimenter une méthode destinée à débarrasser le cerveau humain de ses tendances agressives. Une « réinsertion » douloureuseIls sont quatre, les drougs (potes, amis) qui terrorisent les braves tchellovecks (types) du quartier par la sauvageriede leurs crastes (vols accompagnés de violences) : l'« Humble Narrateur » ou Alex, le meneur qui n'a pas quinze anslorsque débute le roman, Pierrot, Momo (« vraiment momo, le Momo »), et puis Jo, dont les velléités de prendre latête de la bande finiront par mener celle-ci à sa dissolution.

Condamné à quatorze ans de prison à la suite d'uncraste ayant particulièrement mal tourné, Alex accepte de se soumettre à une méthode de lavage de cerveau, dite« Ludivico », et de retrouver sa liberté au terme de quinze jours de « traitement ».

Après être passé entre les mainsdu Dr Brosky, la seule idée de violence rend l'ex-maltchickicaéd (jeune dur) malade, mais ses anciennes victimes onteu le temps de ruminer leur vengeance... Décrire le mal, pour prôner le bienComme tous les ouvrages d'Anthony Burgess, auteur anglais venu tardivement à la littérature après avoir étécondamné par les médecins, L'Orange mécanique a immédiatement été cataloguée parmi les oeuvres « gênantes ».Gênante par son parti pris de brutalité crue et son vocabulaire argotique, bien sûr, mais gênante surtout par sonapparente absence de moralité, bien que Burgess, justement, y dénonce la violence moderne.

C'est en réalité unevaste réflexion sur le bien et sur le mal que propose ici un écrivain bien connu pour son « catholicisme agressif », quifait dire à son jeune héros : « Le non-soi ne peut admettre le mal, autrement dit les mecs du gouvernement et de lajustice et de l'école ne peuvent permettre le mal vu qu'ils ne permettent pas le soi.

» L'homme serait donc unecréation manipulée, cette « orange mécanique » contre l'idée de laquelle l'« Humble Narrateur » choisit de s'ériger,en « levant le glaive de sa plume ».. »

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